Nous profitons de notre passage à Athènes pour faire découvrir à Sacha la vieille ville et son Acropole ; il est déjà tard et l’accès au Parthénon est fermé, mais nous pouvons profiter de quelques vues sur le monument et en visiter d’autres sur la fameuse colline, tel le théâtre de Dionysos.
A la nuit tombante, Sacha file au lit, rompu de fatigue par l’effort de la journée ; Ivonig et moi devrions en faire de même, mais nous sommes d’humeur volubile et, galvanisés par quelques bières, nous lançons sans concertation à travers la ville. Nous y divaguons plusieurs heures, au hasard, avec comme point d’orgue l’ascension, à toute vitesse, de la colline du Lycabette. Comme récompense, nous pouvons savourer, du parvis de la chapelle Saint-Georges bâtie à son sommet, la plus belle vue nocturne possible sur l’immense mégalopole.
Quelques lieux visités cette nuit-là, photographiés de jour en 2017
La colline de l’Acropole et son Parthénon, vus depuis la piscine de l’Elektra Palace Hotel
Au loin, la colline du Lycabette, seul autre endroit fascinant d’Athènes
L’église d’Agios Eleftherios
La cathédrale d’Athènes
Un petit bistrot sous la colline de l’Acropole
Cette randonnée urbaine, improvisée sous l’impulsion de l’alcool au sein d’une des capitales les plus laides et crasseuses du continent, n’a en soi rien d’exceptionnelle. J’aurais d’autant moins du l’apprécier que j’éprouve une répulsion tenace pour ces gigantesques amas de béton cosmopolites que sont devenus les grandes villes modernes. Et pourtant, j’y pris un plaisir profond, et même fondateur ; c’est à son souvenir que je mettrai par la suite un soin tout particulier à visiter chaque métropole traversée au cours de mes voyages européens.