La Traversée de l’Europe Méridionale (TEM) est mon projet majeur, le premier aboutissement d’une décennie de marche au cœur du Vieux continent.
Dans sa première mouture, imaginée dès l’hiver 2017, il consistait en un road-trek courant d’avril à octobre 2020, à travers une vingtaine de pays d’Europe centrale, du sud et de l’est ; un périple de six bons mois qui m’obligeait à prendre un congé sabbatique et à réunir un budget de 6000 euros, afin de me procurer un équipement fiable, de me sustenter et de payer le loyer d’un appartement rennais que j’entendais conserver.
J’en réunis bientôt le double et m’offrit l’occasion, moyennant l’abandon de mon travail et mon logement, de partir un an et demi, de juin 2020 à octobre 2021, et d’étaler ainsi ma traversée de l’Europe sur deux étés, entrecoupés d’un hiver en Australie et en Nouvelle-Zélande.
En décembre 2018, mon frère dut annuler, pour des raisons familiales, notre trek central de l’année 2019, La France de cime en cime, en vue duquel j’avais accumulé sept semaines de congés payés. Contraint de les exploiter autrement, j’organisai d’avril 2019 à avril 2020 une demi-douzaine de treks ramassés dans les pays européens auxquels j’entendais au départ consacrer le troisième semestre du grand voyage.
En violet, les pays-cibles des treks d’avril 2019 à avril 2020
Ce semestre libéré pouvait dès lors être réorienté… vers l’exploration des Etats-Unis! Ainsi se trouvait fixée l’armature d’un Tour du monde occidental (TMO): un semestre en Europe, un semestre en Océanie, un semestre en Amérique.
J’hésitais toutefois à m’engager dans un si long périple alors que mes treks solitaires n’avaient jamais dépassé les trois semaines. Sans en abdiquer le concept, je décide finalement de le reporter et de me tester au préalable sur six mois, d’avril à octobre 2020, soit la période définie au départ du projet, avec une différence de taille : en lieu et place d’un assemblage de randonnées éparses, c’est une marche continue que je planifie, la Traversée de l’Europe méridionale ou TEM.
Son objectif est de relier Sofia à Nice via une douzaine de pays du sud de l’Europe, dans l’ordre la Bulgarie, la Macédoine, l’Albanie, la Serbie (Kosovo), le Monténégro, la Bosnie, la Croatie, la Slovénie, l’Italie, l’Autriche, la Suisse et la France.
En jaune, les que je compte traverser durant la TEM
L’itinéraire promet d’être particulièrement aérien, du fait de la relative continuité des montagnes qui relient Nice à Sofia, dont les éléments les plus notables sont les massifs du Rila et du Pirin, les monts Korab et Sar, le massif des Alpes dinariques et bien sûr la chaîne des Alpes.
En vue du grand voyage, j’ai repensé de fond en comble mon équipement habituel, établi au début de l’année 2016, et presque inchangé les trois années suivantes. J’ai presque tout modifié, sac à dos, tente, sac de couchage, système électronique et cartographique. Les treks européens de 2019 permettront de le tester, de le remodeler au besoin et de démarrer la TEM avec un matériel parfaitement au point, dont je ferai la liste ici-même quand j’en aurai fixé le contenu définitif.
Si la TEM s’effectuera par défaut en solitaire, j’accepterais avec plaisir de faire un bout de route avec d’autres randonneurs, étant entendu qu’ils s’adaptent plus ou moins à mon rythme. Mon frère me rejoindre probablement au niveau des Dolomites et dans le final, du parc de Mercantour à Nice ; d’autres amis pourraient me rejoindre temporairement. Que ceux qui sont également intéressés me contactent. Quant à ceux qui désirent simplement avoir de mes nouvelles, qu’ils consultent ma page facebook, où j’essaierai d’en donner régulièrement !