Bleu le premier jour, nuageux le second, le ciel est très couvert le troisième. Il a même plu durant la nuit, fait rare en plein mois de juin. C’est dans ce contexte étrange que nous partons pour le village perché de Volax, étape de notre trajet aller-retour vers Agapi.
Pour l’atteindre, nous devons traverser un autre flanc de la montagne couverte de blocs de granits que nous avons arpenté la veille ; le paysage y est tout aussi étonnant, et le monopati qui le traverse parmi les plus beaux que nous ayons emprunté. A l’inverse, le village, au-delà de sa belle situation, est une légère déception ; il peine à justifier sa grande renommée.
Vers le village de Volax
Un départ humide
Nous pénétrons comme la veille dans un chaos granitique
De l’autre côté de la vallée, le village de Volax
Le monopati exceptionnel qui nous amène à Volax
Le sentier se dégrade en bas de la descente
La place centrale de Volax
Depuis Volax, nous continuons notre route, entouré du même paysage surréaliste, puis nous descendons un luxuriant vallon qui nous conduit à au village isolé d’Agapi. Des pigeonniers caractéristiques de Tinos parsèment le fond de vallée où est terré le bourg.
Le vallon d’Agapi
Le paysage à la sortie de Volax
Agapi surgit à l’horizon
Une oliveraie croisée peu avant la descente dans le vallon
Un pigeonnier abandonné un peu plus bas
Le pont qui nous permet de traverser le vallon
Les pigeonniers d’Agapi
L’unique rue du bourg
Une partie de Yams dominée par Sacha
Après une pause méritée, c’est avec déplaisir que nous devons retourner sur nos pas. Nous suivons strictement la route de l’aller jusqu’à Volax. Pour remonter à Falatados, je propose une alternative qui se finit en hors-sentier ; assurément pas la meilleure idée de ma vie !
Le retour à Falatados
Un vieux pont envahi de végétation
Je largue Sacha tout en puissance dans un hors-sentier
Une bergerie encastrée dans la roche
La phase la plus éprouvante du hors-sentier, dans une forêt de roseaux
Une façade mignonne de Falatados
Une délicieuse côte de porc et nous filons au lit, contraints que nous sommes de nous lever le plus tôt possible pour arriver en fin de matinée à la Chora. C’est de nuit que nous devons partir; le temps étant toujours couvert, le soleil peine à percer les nuages, et nous effectuons presque la moitié du parcours prévu avant le lever du jour, dans des monopatis humides souvent obstrués par la végétation. D’autant plus contrariant que nous passons par la montagne du Xobourgo, avec son monastère (catholique !) du Sacré-Coeur de Jésus, son kastro en ruine et sa vue panoramique sur l’île. Impossible d’en profiter tant l’obscurité est complète !
Notre marche nocturne autour du Xobourgo
Le départ du meilleur restaurant de côtes de porc du monde
Le monastère du Sacré-Coeur surgit dans la nuit
Un des sentiers glissants où nous progressons avec peine
Le jour se lève enfin aux abords de Loutra !
Nous commençons à y voir clair à Loutra et il fait enfin jour lorsque nous arrivons à Kambos et basculons dans la descente qui nous ramène vers la Chora, via Chatzirados, Ktikados et quelques vallons encaissés. Notre très beau kalderimi final ne s’achève qu’à l’entrée de la ville, après avoir dépassé les vestiges imposants d’un temple antique consacré à Poséïdon.
La descente vers la Chora
Une église de Kambos, au-delà de laquelle démarre la descente
Un ingénieux système de caniveaux à Ktikados
Quelques phases de montées-descentes dans la nature
Le joli pont qui nous permet de traverser un dernier vallon
S’ensuit une petite grimpe…
…qui s’achève à cette chapelle, où démarre un joli kalderimi
Le kalderimi, nous emmenant droit vers la Chora
La façade en ruine du temple d’Apollon
Une bien belle façon de conclure ce trek d’une longueur pour nous inédite ! Il ne nous reste qu’à patienter quelques jours à Paros avant de repartir, pour Andros cette fois.