Deux autres lacs jalonnent l’itinéraire qui nous mène de ceux de Godivelle au pied des monts Dore, plans d’eau dont la découverte est censée égayer une marche de transition sans autre attrait majeur.
En rouge, notre parcours de lac en lac ( jour 40 sur openrunner)
Dans les faits, le premier d’entre eux, le lac Chauvet, n’a pas grand charme, moins en tout cas que les sous-bois, cascades et pâturages qui l’entourent.
Vers le lac Chauvet
Notre nuit sur l’aire de repos d’Espinchal
A la sortie de ce village, vue sur les monts Dore
La cascade du Bois de Chaux…
…et celle d’Entraigues
Une improvisation hors-sentier près de Pont de Cisternes
Le franchissement du ruisseau de Clamouze
A l’approche du lac Chauvet, passage dans un sous-bois…
…et dans une prairie dégagée
Le lac Chauvet n’est qu’à quelques kilomètres à vol d’oiseau des pentes du puy de Sancy, mais nous n’attaquerons ce point culminant des monts Dore que le lendemain, au terme d’un détour prometteur par la réserve naturelle de la vallée de Chaudefour. Sur la route conduisant à cette dernière, nous visitons le lac Pavin, dont le bassin profond et circulaire n’est autre que le cratère d’un ancien volcan. D’égale hauteur à l’est et à l’ouest, ses parois s’élèvent plus nettement au sud et forment la colline du puy de Montchal, par laquelle nous pénétrons dans la cuvette. Au nord, ces mêmes parois s’affaissent en leur milieu et laissent échapper un petit cours d’eau. J’avais imaginé que nous pourrions dresser nos tentes sur l’aire de repos le bordant, mais un restaurant bondé de touristes y a été implanté, nous obligeant à poursuivre la route en quête d’un coin de bivouac plus discret.
Vers le lac Pavin
La tourbière du puy Merle, avec les monts Dore en arrière-plan
L’infrastructure qui permet de traverser la tourbière garde les séquelles d’un hiver rigoureux
Le puy Pillaret, plus méridional des hauts sommets des monts Dore
Du sommet du puy de Montchal, vue sur la station de ski de Super Besse
L’arrivée au lac Pavin…
…que nous longeons par une sente aérienne
Le lac Pavin vu de l’intérieur…
…et de l’extérieur du cratère
Après une demi-heure de marche, Sacha détecte près du hameau de Rioubes Haut un emplacement de bivouac providentiel avec vue sur le lac Pavin, près d’un bosquet qui, non content de nous abriter du vent et des regards indiscrets, contient tout le bois mort nécessaire au fonctionnement de notre réchaud.
Un bivouac classieux
Nous nous trouvons sur les pentes du puy de Chambourguet, à la pointe sud-est des monts Dore, où nous attend une marche mémorable.