La seconde moitié de la crête des Basses Tatras est moins dégagée, plus boisée mais offre encore quelques beaux panoramas sur la Slovaquie.
En rouge, les 50 derniers kilomètres sur l’arête
Huit kilomètres globalement descendants entre les buissons et je débouche sur la route qui perce en leur centre les Basses Tatras. C’est à une forêt plus dense que j’ai affaire par la suite. Elle abrite le plus pittoresque refuge non gardé du parc, qu’occupent déjà trois Tchèques affables. J’installe ma couche à côté des leurs ; les Polonais qui nous rejoignent plus tard préfèrent dresser leur tente à l’extérieur.
Vers l’abri Ramža
L’arête s’affaisse tout en se garnissant de genévriers
Le balisage, toujours aussi exhaustif
Aux buissons succèdent les arbustes…
…puis des pinèdes…
…peuplées d’ours
L’abri Ramža
Trois médecins tchèques accueillants, menés par Jan Stanek
L’un des Polonais occupe un hamac
Repartant à l’aube et dans mon sens, les Tchèques acceptent que je les accompagne. Dans des sous-bois casse-pattes, les deux Stanek avancent à toute allure. Ils mettent à l’amende leur camarade, un néophyte de la randonnée itinérante, handicapé par un sac mal foutu, un coup de soleil sur la nuque et des pieds criblés d’ampoules, mais refusant l’abandon auquel se sont résolus trois autres membres de leur groupe la veille au Chopok.
Lutte en sous-bois
Mes trois collègues…
…louvoient entre les pins
Les deux Stanek s’échappent
Panorama vers l’ouest et les bois traversés…
…le sud et les vallées slovaques…
…l’est et la suite de l’arête…
…enfin le nord et les Hautes Tatras
Au col, une seconde et dernière route traversant le cordon montagneux
Une pause déjeuner rapide au col et nous attaquons le sommet de Veľká Vápenica par le raidillon le plus pentu des Basses Tatras. La suite est plus tranquille; c’est sans forcer que nous atteignons le refuge Andrejcová, gratuit bien qu’un tavernier l’occupe en haute saison. Je visais un abri plus lointain, mais son toit s’est affaissé. J’hésite à poursuivre la route avec les Tchèques et opte finalement pour un retour à la cabane gardée, histoire de m’enfiler une bonne soupe avant la nuit.
Vers l’abri Andrejcova
Du haut de Veľká Vápenica…
…panorama sur les basses Tatras, culminant au Ďumbier
Au sommet suivant, l’Heľpianský vrch…
…un affleurement rocheux
Un passage en balcon pépère…
…avec vue constante sur les Hautes Tatras…
…et nous arrivons à la jolie cabane Andrejcová…
…près de laquelle je quitte le sympathique trio
Avant de s’affaisser définitivement, le cordon central des Basses Tatras tutoie une dernière fois les 2000 mètres au niveau du pic de Kráľova hoľa, qui domine tout l’est du massif.
Autour du Kráľova hoľa
On reconnait le Kráľova hoľa à son antenne de télévision
De son arête herbeuse
…émaillée de monticules rocheux…
…et aux contreforts boisés…
…vue sur les Basses Tatras…
…et les vallées méridionales
Dernières vues sur le sommet…
…avant de plonger dans les pinèdes…
…en direction du village de Vernár
Vernár marque la transition des Basses Tatras aux collines du Paradis slovaque.