Pour conclure en beauté l’année 2019, j’emmène Marina, une lyonnaise rencontrée sur la Sainte-Victoire, dans la Drôme provençale et la forêt de Saou. Elle s’étend au cœur d’un site unique, une sorte d’immense cratère allongé formant l’un des synclinaux les plus perchés d’Europe. J’imaginais faire le tour complet des lieux, avec un départ de Saillans, une arrivée à Crest et un détour par le Grand Delmas ; les circonstances m’amèneront à revoir ces ambitions à la baisse.
En rouge, la marche finalement effectuée (lien openrunner)
En introduction et conclusion de la randonnée, nous passons par divers villages et villes.
Quelques témoignages urbains
Le Vieux Lyon
Saillans
Saou
La ville-basse de Crest…
…depuis laquelle des ruelles tortueuses…
…conduisent à la tour de Crest, l’un des plus hauts donjons d’Europe
La première journée de marche est intégralement consacrée à l’ascension du Rocher Blanc, l’une des cimes formant l’immense cratère de Saou, près de laquelle nous trouvons un coin de pelouse où dresser la tente.
Vers le Rocher Blanc
La Drôme
Les Rochers de Cresta
Loin au-dessus de nous, la Roche Courbe, l”objectif du jour, que nous n’atteindrons pas
L’approche du pas de la Motte, qui marque la fin de l’ascension…
…et de la marche
De la crête, nous disposons d’une vue privilégiée sur le synclinal et sa situation.
Du haut de la forêt de Saou
Au sud, la bosse arrondie du Pradou…
…se prolonge en une série de sommets…
…qui forme à l’ouest un cercle immense enfermant la forêt de Saou
Au nord, la vue porte jusqu’au Vercors…
…et au-delà
…et à l’est sur une paroi gigantesque…
…s’élevant, de cime en cime…
…vers la Roche courbe, premier des Trois Becs
Le deuxième jour, nous nous contentons de longer la crête orientale du synclinal, qui culmine en trois sommets, la Roche Courbe, le Signal et le Veyou.
Vers les Trois Becs
Le sentier louvoie à travers une forêt
…magnifiée par l’automne…
…et brutalement délimitée par une falaise…
…qui prend au niveau de la roche Courbe des proportions impressionnantes
Le Signal
Des hauteurs du Veyou…
…un panorama centré sur la muraille naturelle du massif du Vercors…
…et un second sur la silhouette dentelée de celui des Ecrins
Nous descendons de nuit au creux du cratère, dont nous nous extrayons le lendemain par l’entaille du Pertuis.
Du Pertuis, vue sur la partie de l’arête dont nous abandonnons la découverte
Le retour à Rennes me coûtera vingt heures de voyage, réparties en deux séances de stop et trois covoiturages ; dernière contrariété d’une année 2019 en dents de scie mais riche en moments forts.