Propos épars sur mes randonnées bretonnes (2019)

Si l’on excepte notre performance belle-iloise, mon frère et moi n’effectuons aucune randonnée significative en Bretagne en 2019, mais tout au plus trois road-treks compilant des boucles de 2 à 20 kilomètres dans tous les coins de campagne laissés jusqu’ici de côté. Au total, à peine 200 kilomètres de marche, moins encore qu’en 2018 et 5 fois moins qu’en 2016.

En mars, nous nous focalisons sur les côtes du Pays de Redon ; en point d’orgue, la presqu’île de Rhuys, l’embouchure de la Vilaine et le château de Suscinio. En juillet, un road-trek plus modeste encore gravite autour de la Vilaine. Celui accompli un mois plus tard, bien plus riche, est centré autour des Montagnes noires, dernière coin attirant d’Armorique qui a échappé à notre radar.

Les dix étapes de notre road-trek final en Bretagne

Première étape significative de cette troisième entreprise, le lac de Guerlédan. Familiers de sa rive sud, nous nous concentrons cette fois sur sa rive nord et la péninsule du bois de Caurel.

Autour du lac de Guerlédan

Serpentant entre les bruyères…

…le sentier qui longe le lac de Guerlédan, pris au soir…

…et au matin…

…après une nuit au bord de l’eau

La journée suivante, nous gravissons les plus notables des saillies modestes qui parsèment les Montagnes noires.

Les Montagnes noires de bosse en bosse

La calotte Saint-Joseph

Le Roch Toullaëron, sommet des Montagnes noires, dissimulé dans une forêt

Le Rocher de la Vierge

Ivonig dominant…

…l’affleurement granitique de la Roche de Feu…

…qui offre le panorama le plus dégagé des Montagnes noires

Les gorges de Stangala…

…dans lesquelles nous cheminons…

…à la recherche de l’Odet

Entre deux collines, nous faisons un détour par le domaine de Trévarez, qui abrite un château original de la Belle Époque.

Le domaine de Trévarez

Le château de Trévarez

De sa terrasse…

…la vue s’étend de la chapelle privée…

…jusqu’aux monts d’Arrée

Le troisième jour, nous obliquons vers le sud et une portion du pays de Pont-Aven autrefois ignorée.

Autour de Kerfany-les-Pins

Laissant de côté un cimetière de bateau…

…nous surgissons d’un aven…

…et longeons une côte peu marquée…

…et riche en criques

Pour finir, nous visitons le village célèbre de Rochefort-en-Terre, que mon frère n’avait jamais eu la chance de traverser de jour.

Rochefort-en-Terre

L’entrée du village

…sa rue principale…

…et son église

Le château…

…sa conciergerie

…et sa chapelle

Au final, à l’exception du tour de Belle-Île-en-Mer, j’effectuerai en solitaire les deux autres randonnées bretonnes majeures de 2019, toutes deux longues de 100 bons kilomètres.

La première consiste en un tour complet du cap Sizun, de Douarnenez à Pont-l’Abbé, le long d’un littoral déjà arpenté en 2015 et 2016 et qui conserve tout son charme en plein hiver, si ce n’est au-delà d’Audierne, sur une portion qui compense sa banalité par une profusion de chapelles typiques.

Tour du cap Sizun

Les quatre jours de marche (lien openrunner)

Portions de la côte nord du cap Sizun, la plus sauvage de toute la Bretagne…

…et des contreforts de la pointe du Raz

La chapelle de Tronoën…

…et son merveilleux calvaire, le plus ancien des sept grands calvaires bretons

Les chapelles de Beuzec…

Penhors…

Saint-Vio…

Saint Evy…

…et les ruines de celle de Languidou

Effectuée en plein été, la seconde randonnée entend relier la côte nord aux monts d’Arrée par la campagne morlaisienne.

Dans le Pays de Morlaix

Les quatre jours de marche (lien openrunner)

Des kilomètres de chemin creux…

…et de marche en sous-bois

La côte vue de la pointe de l’Armorique

Le polder du Douron

L’enclos paroissial de Brasparts

Les chapelles Saint-Maudez…

Saint-Melar…

…et Saint-Jacut

Près de cette dernière, un hameau pittoresque

Le moulin Gerwegan

Seul moment vraiment jouissif de la randonnée morlaisienne, le cheminement à travers les crêtes et tourbières des monts d’Arrée. Lors de mes deux premiers passages, en 2014 et 2017, j’avais laissé de côté les rochers du Cragou ; c’est l’occasion de se rattraper, en introduction d’une séquence qui se conclut, 30 bornes plus loin, dans la célèbre chapelle Saint-Michel, où je passe une nuit mystique à l’abri d’une petite tempête.

Du haut des monts d’Arrée

Les landes du Cragou et Saint-Barnabé

Les rochers du Cragou

La roche Saint-Barnabé

Premiers affleurements de la crête de Trédudon

Le roc’h ar Feunteun

La tourbière du Yeun Elez…

…dont la partie basse…

…est occupée par le réservoir de Saint-Michel

Dominant les lieux, la colline du Menez Mikel…

…dispose du plus charmant des refuges

Le plaisir très relatif procuré par ces deux dernières randonnées bretonnes, pourtant situées dans deux des plus jolis coins d’Armorique, confirme la tendance des deux années précédentes : ma contrée natale ne suffit plus à contenter mon appétit de marcheur.