Grand tour de la Chartreuse (mai 2020) – 2/3 – aller par le plateau

Nous avons opté pour un tour dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ; c’est donc à l’aller que nous traversons l’impressionnant synclinal perché formant la réserve des Hauts de Chartreuse.

En bleu, les deux jours de traversée du plateau (lien openrunner)

Nous nous hissons sur l’extrémité méridionale des Hauts par les parois du trou du Glaz.

Passage par le trou du Glaz

Nous laissons Chamechaude en arrière…

…le Grand Som à notre gauche…

…et fonçons vers la Dent de Crolles

A son pied…

…nous repiquons vers une paroi…

…que d’autres randonneurs ont déjà attaqué

Bien qu’aménagée…

…elle nécessite quelques infiltrations…

…et deux ou trois grimpettes

L’arrivée sur le plateau est un moment de grâce qui se prolonge jusqu’au pied du col de Bellefont

Balade dans les Hauts de Chartreuse

Un sentier de toute beauté…

…nous rapproche doucement du col de Bellefont

A notre gauche, le massif s’affaisse…

…en un vallon verdoyant

L’approche du col…

…sous lequel nous faisons halte pour déjeuner

Une grimpe sèche nous mène à l’un des plus beaux belvédères pré-alpins, le dôme de Bellefont.

Le dôme de Bellefont

Du dôme, nous apprécions le panorama…

…sur les pics alpins enneigés…

…sur le rebord oriental du massif…

…qui s’étire jusqu’à la Dent de Crolles…

…et de l’autre côté du col, sur la crête des Lances de Malissard…

…qui enferme un magistral synclinal perché

L’esprit guilleret, nous plongeons au creux du plateau pour une nouvelle séquence mémorable.

Un plateau en pente douce

Le plateau…

…cerné de pierriers…

…est d’abord herbeux…

…et ponctué de névés

Un segment plus chaotique…

…un intermède paisible…

…et nous nous enfonçons en forêt…

…non sans un dernier regard en arrière

Rompus de fatigue au sortir de l’éreintant pas de l’Echelle, nous nous arrêtons dès que possible et ne choisissons pas le meilleur des bivouacs.

Une histoire d’abris

Le chalet de l’Alpe est fermé ; nous dormons sous son préau…

…alors qu’en persévérant trois kilomètres de plus sur un terrain facile…

Nous aurions pu profiter de l’ouverte et confortable cabane de l’Alpette

Nous nous dispensons d’un détour par le sommet du Granier ; c’est de la vallée d’Entremont-le-Vieux que nous apprécions ses immenses falaises.

Vues diverses sur la crête du mont Granier

Il ne nous reste qu’à joindre la pointe de la Gorgeat, dernière saillie septentrionale du massif avant sa plongée vers Chambéry.

Vers la pointe de la Gorgeat

Une nature éclatante, entre hautes herbes…

…tapis de fleurs…

…et arbres majestueux

La grimpe vers la Gorgeat…

…d’où les vues sur le cœur de la Chartreuse…

…contrastent avec celle sur Chambéry

C’est ici que nous bifurquons soudainement vers l’ouest du massif et ses sommets plus disjoints.