Trois semaines dans les Dolomites (juillet 2020) – 5/10 – le parc naturel Puez-Odle

Le parc naturel Puez-Odle inclut plusieurs chaînons dolomitiques, tels le groupe Putia, celui des Odle et surtout celui du Puez. Je vais en faire un tour complet en deux journées de marches de haute tenue.

En rouge, le tour du parc naturel Puez-Odle

Plus oubliable est l’approche du parc, par le val Gardena puis le mont Pic.

Approche du parc naturel Puez-Odle

Les montagnes du parc naturel Puez-Odle vues du groupe des Fanes…

…du groupe du Sella…

…et du groupe du Sassolungo

Au bord du parc, le mont Pic…

…son sommet herbeux…

…sa paroi ouest abrupte

…et ses pentes orientales aplaties et couvertes de chalets privés…

…près desquels je passe la nuit

L’orage vespéral a purgé le ciel ; c’est sous un soleil éclatant que je m’immisce dans le parc naturel Puez-Odle.

Une matinée de découverte

La chaîne des Odle, qui culmine au Sass Rigais

Je la franchis au col de Pana…

…dont le versant nord, presque vertical, est truffé d’aménagements…

…certains en métal…

…d’autres en bois et en si mauvais état…

…qu’un hélicoptère est en train d’acheminer des poutres de remplacement

Au terme du passage technique, je fais face à l’immense val de Funes…

…que je longe sur des kilomètres…

…avec des panoramas réguliers sur la chaîne des Odle

Le val de Funes me remonte au col Poma, véritable carrefour de sentiers. Avant de partir vers le sud et le groupe du Puez, je dépose mes affaires au refuge Genova et m’accorde un aller-retour mémorable au Peitlerkofel, le sommet du groupe Putia, haut de 2875 mètres. Du fait de son isolement, il offre un panorama à 360 degrés sur le nord des Dolomites.

Du haut du Peitlerkofel

La silhouette du Peitlerkofel

Sa voie d’accès

Son sommet principal, apprécié d’un promontoire secondaire

De ses hauteurs, vue est vers le groupe des Fanes…

…une vue sud-est inoubliable…

…vue sud sur l’énorme paroi du groupe du Puez…

…prolongée au sud-ouest par les pics des Odle…

…vue ouest sur le chaînon du groupe Putia…

…et vue nord vers des reliefs plus doux et les lointaines cimes autrichiennes

Le meilleur est à venir, avec la traversée du groupe du Puez, peut-être le plus sauvage et minéral des Dolomites. J’y pénètre par un col encore plus intimidant que ceux du Catinaccio, la Forcella della Roa.

A l’assaut du Puez

La sente qui joint le groupe Putia au groupe Puez…

…me permet d’admirer une dernière fois le Peitlerkofel…

…avant de me placer nez à nez avec une énorme barre rocheuse…

…culminant au Piz Duleda…

…dont l’affaissement dessine un col haut de 2617 mètres

C’est la Forcella della Roa…

…dont les pentes sont aussi gravillonneuses qu’aériennes

La Forcella della Roa vue de l’autre côté

Son chaînon se prolonge jusqu’aux pointes acérées des Odle

Le groupe du Puez offre un enchaînement majesteux de paysages lunaires ; j’en profite d’autant plus qu’il n’y a pas un chat à l’horizon, un privilége rare dans les Dolomites.

Au cœur du parc naturel Puez-Odle

De la Forcela della Roa, perspective sur le col suivant, la Furcela de Forces de Sieles

Passé ce col, vue sud sur le puissant dôme rocheux du Col dala Piëres…

…derrière lequel se détachent…

…les parois vertigineuses du sud du groupe du Puez…

…et vue nord sur le Piz de Puez…

dont les pentes forment…

…un replat perché à 2500 mètres d’altitude

La sente le traverse…

…à destination du refuge Puez…

…non sans offrir des panoramas étourdissants, ici sur le Sassolungo

Ce moment de grâce digéré, je retourne progressivement à la civilisation.

Retour sur terre

La sente louvoie…

…vers le col de Ciampei

A sa droite, une paroi de 500 mètres…

…enferme le val Culea…

…dont le versant opposé culmine…

…au Piz de Puez

Au-delà du col, on s’engouffre dans une vallée…

…coincée entre le Sass da Ciampac

…et le Sassongher

Une sente y descend…

…en direction du val Gardena…

…et du village de Colfosco, derrière lequel se dessine la paroi nord du groupe de Sella

J’entendais dormir au camping excentré de Colfosco ; à peine arrivé, je retourne au village en quête de mes bâtons égarés, en redescend, y remonte et les retrouve enfin après deux heures de divagations. Lassé des allers-retours, je sacrifie la douche tant attendue, reprends la route et monte la tente dans une forêt discrète tapissant les pentes de mon prochain objectif : le groupe du Sella.