Le sommet de Møysalen, situé dans l’île-tampon d’Hinn, est le point culminant des îles Lofoten et Vesterålen, et d’un parc national où je vis deux journées de marche très contrastées.
Mon itinéraire dans le parc de Møysalen (lien openrunner)
Le premier jour, une fois n’est pas coutume, c’est sous le soleil et sur une voie bien aménagée que je m’infiltre dans le massif.
Un démarrage en douceur
Les premiers contreforts de Møysalen
Tous les terrains meubles sont franchissables sur des planches de bois
Au-delà d’un col intermédiaire…
…le sommet de Møysalen apparaît soudain…
…de même qu’un beau lac d’altitude
Le lac est placé au carrefour de plusieurs vallées. Je poursuivrai la route vers l’est le lendemain ; dans l’immédiat, je pose ma tente et entreprends un aller-retour vers le sommet de Møysalen. Toujours pas remis du périple de l’avant-veille, sur l’île d’Austvåg, je coupe l’effort à mi-distance, au niveau d’un col offrant déjà de beaux panoramas sur le massif, puis reviens au bivouac.
Sur les pentes de Møysalen
Des contreforts de la montagne…
…surgissent les aiguilles en signalant le sommet
De là-haut, je repère à l’est le lac dont je proviens…
…au sud l’île d’Hinn…
…à l’ouest les premières cimes de l’archipel des Lofoten…
…et au nord le plus haut lac du massif
Avant le coucher, j’examine une première fois la cuvette qu’il me faudra affronter le lendemain. Au soleil, elle parait amicale.
Sous les intempéries du lendemain, elle n’aura plus la même allure.
Me voilà embarqué dans une énième lutte sous la pluie, entre vallons inondés, névés traîtres et pierriers éprouvants. Je n’en ressors qu’au niveau d’un plateau cerné de lacs.
Les lacs orientaux de Møysalen, axés autour de celui de Blokkvatnet
A midi, harcelé par la pluie, je me réfugie dans la seule habitation du parc, un refuge privé que ses précédents occupants ont oublié de refermer.
Le luxueux refuge de Snytind
Une sieste à peine réparatrice et j’affronte de nouveau la tempête, pour un final interminable dans la vallée de Loberg.
Comme à l’habitude, le sentier n’est qu’un vaste bourbier, que je n’oublie pas, pour une fois, de photographier.
Une idée de la qualité des chemins en Norvège septentrionale
De retour sur l’asphalte, j’enchaîne les séances pluvieuses d’auto-stop, en direction de Svolvær, d’où un ferry me permettra de fuir l’archipel, pour des contrées plus clémentes.