Road-trek en Norvège occidentale – 2/3 – le fjord d’Hardanger (aout 2020)

La région d’Hardanger est mondialement connue pour abriter le site naturel le plus visité du pays, le Trolltunga, un balcon rocheux dressé sept cents mètres au-dessus du lac Ringedalsvatnet. Nous aurions du y accéder au terme d’une marche de trois jours sur le plateau d’Hardanger, que j’annule suite au surmenage vécu par mes équipiers dans le Jotunheimen. Nous avons toutefois arpenté la première partie de ce trek, qui longe les hauteurs du fjord d’Hardanger par un chemin célèbre, le trail panoramique de la reine Sonja.

Nous arrivons en soirée dans un fjord dont le flanc oriental est très construit et étonnamment tourné vers à la culture de la pomme.

Maisons de bois d’Hardanger

Nous nous garons en amont du village de Lofthus, au départ du trail de la reine Sonja.

Lofthus vu des hauteurs

Près du parking, un champ en jachère nous offre un coin de bivouac optimal.

Une surprise nous attend au réveil: le raidillon qui s’élève vers le plateau d’Hardanger, en plus d’offrir les panoramas attendus sur le fjord, se révèle être une superbe voie pavée ; sans conteste le plus beau chemin norvégien qu’il m’ait été donné de fouler.

Le splendide escalier de pierre menant au plateau d’Hardanger

Une fois sur le plateau, nous en longeons le rebord, avec vue constante sur le fjord.

Panoramas sur le fjord d’Hardanger du sud au nord

Après une heure de balade contemplative, nous quittons le rebord pour une esplanade tourbeuse qui s’affaisse quelques kilomètres plus loin vers le village de Kinsarvik, nous permettant de contempler une partie plus septentrionale et déstructurée du fjord.

Sur les pas de la reine Sonja

Mes compères s’avancent sur des plaques rocheuses…

…contournent des mares infestées de moustiques…

…et déboulent sur le rebord nord d’un plateau…

…depuis lequel on peut admirer les embranchements du fjord

Une courte descente vers le parking de Kinsarvik, un retour en navette à la voiture et nous filons vers Trolltunga, dans l’intention de nous balader autour du lac qu’il surplombe. Les tarifs ahurissants de son parking, de l’ordre de 100 euros pour deux grosses journées de stationnement, nous refroidissent ; pas vraiment désireux d’être pris pour des pigeons, nous préférons poursuivre notre route vers Oslo et faire halte dans des coins moins touristiques.