Ayant déjà traversé Nantes à plusieurs reprises, je ne gardais pas un bon souvenir de cette ville qui, non content d’être aussi bétonnée que les autres métropoles françaises, est de plus très étalée. Entre le covoiturage m’amenant des Herbiers et celui m’emmenant à Rennes, j’ai deux bonnes heures pour réviser mon jugement.

Si je l’ai revu à la hausse, ce n’est pas du à ma balade dans un centre-ville anodin, mais à la visite des deux plus beaux monuments de la ville, sa cathédrâle et son château.

En soi, la cathédrâle Saint-Pierre-et-Saint-Paul a de l’allure, mais c’est à l’intérieur que je vis un moment de grâce en découvrant le tombeau de François II de Bretagne, commandé par sa fille Anne, notre dernière duchesse. Intégralement sculpté dans le marbre, il impressionne tant par sa conformation générale que par ses multiples détails allégoriques. Sur le côté sont compilés des citations de grands écrivains du XIXème siècle marqués par ce chef-d’oeuvre, entre autres Hugo.

La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul

La façade de la cathédrale

Le tombeau de François II de Bretagne

Ceci dit, le plat de résistance de ma marche est sans conteste le château des ducs de Bretagne. La muraille massive formant l’enceinte de la forteresse entremêle un rempart de style moyen-âgeux et des extensions datant de la Renaissance. Plusieurs des sept tours marient ainsi avec beaucoup de goût des façades en granit et en tuffeau blanc.

L’enceinte du château des ducs de Bretagne

La tour du Fer à Cheval

L’entrée par la poterne de Loire

La tour de la Couronne d’or

Les tours du Pied-de-Biche et de la Boulangerie

Entre ces deux tours, l’entrée principale, dite du pont dormant

L’entrée par le pont de secours ; à droite, la tour du Vieux Donjon

Vue sur la muraille depuis le pont de secours

Après avoir fait le tour intégral de l’enceinte, je pénètre par le pont de secours dans une cour emplie de bâtiments aux façades blanches ; ici, c’est le raffinement qui domine.

La cour intérieure du château des ducs de Bretagne

Le bâtiment jouxtant l’entrée

Le Grand Logis

Le Vieux Donjon

La visite d’un château qui n’a rien à envier à ceux du Val de Loire conclut de belle manière un séjour très dense sur le plan architectural.