Des rives de l’Hongrin, il ne me reste plus qu’un dernier obstacle à franchirpour atteindre celles du lac Léman: les rochers de Naye.
En vert, le final du trek
Je gravis cette montagne par le sentier traversant Naye d’en Bas. Les premiers 600 mètres de l’ascension sont objectivement les plus rudes du séjour, mais le sentier est si bien conservé et son revêtement terreux si agréable que j’y prends grand plaisir.
La grimpe vers Naye d’en Bas
Le début du sentier, en sous-bois
Un passage dans des pâturages…
…durant lequel j’aperçois en arrière la Dent de Corjon…
…et à sa droite les pentes herbeuses de la Savoleyre dévalée quelques heures plus tôt
La troisième séquence de la grimpe, dans une forêt luxuriante
Naye d’en Bas est une cabane de chasseurs édifiée sur un replat et fermée à clef. Les pelouses alentour auraient constitué un lieu parfait de bivouac si elles n’étaient pas couvertes de bouses de vache. Le seul coin d’herbe préservé est la fine bande qui longe le refuge ; j’ai tout juste l’espace d’y dresser la tente. Le bivouac installé, je dîne sur le banc annexe en contemplant la Dent de Corjon au coucher du soleil.
Le bivouac de Naye d’en Bas
La cabane
Le bivouac…
…avec vue sur une Dent de Corjon…
…qui rougeoie au soleil couchant
Au loin, les hauts sommets des Alpes bernoises, d’où je suis sorti trois jours plus tôt
Un bref effort matinal dans un cirque herbeux ceinturé par les rochers de Naye et je bascule dans la descente. Elle me déposera, 1500 mètres plus bas, sur les rives du lac Léman, dont je peux apprécier une première fois l’immensité depuis le belvédère du chalet de Sautodoz.
Face au lac Léman
La fin de l’ascension des rochers de Naye
L’extrémité orientale du lac, donnant sur la plaine du Rhône
Un troupeau de chamois fuit devant moi
Le chalet de Sautodoz
Le lac ; à droite au premier plan, Montreux, ville d’arrivée, et au fond Lausanne, où m’attend le train du retour
Par la suite, la descente, très pentue, s’enfonce dans des sous-bois escarpés. J’en resurgis au niveau des pâturages de Creux à la Cierge.
Dans la descente
Vue en arrière sur la première partie de la descente, dans les alpages
Le sentier sinueux s’infiltre dans des parois rocheuses…
…se faufile sur de petites crêtes…
…et poursuit sa route en sous-bois
Vue sur la plaine du Rhône depuis la clairière de Creux à la Cierge
Un hélicoptère militaire manœuvre sous mes yeux
Un peu plus bas, je dépasse le village de Sonchaux, prisé à raison pour ses vues sur le lac Léman, même si les terrasses de ses cafés sont vides en cette fin de saison. Il ne me reste qu’à percer à travers une dernière forêt pour finir ma course sur les rives orientales du lac.
L’arrivée au lac Léman
Vue sur le lac depuis Sonchaux
Les beaux chalets du village
Le sous-bois où je m’enfonce à sa sortie
Le tas de béton de Montreux apparaît entre les arbres
Les derniers arpents du sentier
L’endroit où j’atteins le rivage
A peine ai-je commencé à longer le lac Léman vers Montreux que j’aperçois, un peu plus loin sur ses rives, le splendide château de Chillon, dont les fondations remontent au Xème siècle. Non content d’être élégant, il mesure plus de 100 mètres de long.
Le château de Chillon
Vue d’ensemble
La façade principale
D’un bout à l’autre de la façade
Derrière la tour septentrionale du château, celles, autrement moins séduisantes, de la ville de Montreux
Passé le château, je dois encore longer les rives du lac Léman pendant trois bons kilomètres.
Sur ma route comme dans les hauteurs, de nombreux manoirs.
La balade charmante se termine dans les rues de Montreux, où je déboule avec une demi-journée d’avance sur mes prévisions. Cela me laisse le temps de visiter Lausanne, capitale du canton de Vaud. Je m’y rends sans attendre en sautant dans le premier train disponible.