L’avion du retour part de Séville ; je profite de la demi-journée finale pour crapahuter dans son centre-ville, de monument en monument.
Malgré son réseau de ruelles pavées et ses bâtisses soignées, aux façades dominées par le blanc, le jaune et le vert, Séville n’est pas aussi envoûtante que Grenade ; la faute à l’absence total de relief, et peut-être aussi à l’affluence touristique, si importante qu’il faut se battre pour avancer dans le cœur historique de la ville.
Le centre-ville de Séville
Depuis la Giralda, clocher de la cathédrale, vue du nord de Séville…
…de l’est…
…et du sud…
Accéder au belvédère de la Giralda est une lutte qui me fait regretter celles des jours précédents, dans la neige de la Sierra Nevada
De l’étage du musée Pintor Amalio, vue sur la place ombragée de Doña Elvira…
…cernée, au nord, par la villa Doña Elvira …
…et à l’est par l’hospice des Vénérables
Du pont de Triana, vue sur l’emblématique quartier du même nom
Façades typiques de Triana ; au centre, la chapelle de los Marineros
Face à Triana, le centre-ville proprement dit ; tout au fond, la tour de l’Or
Comme souvent, le plus impressionnant monument de la ville est sa cathédrale, mais c’est encore plus vrai à Séville : par ses dimensions, elle est en effet la plus grande d’Espagne, et tutoie par sa longueur celle d’Amiens ou Cologne, par sa largeur celles de Palma ou Milan. Sa nef, richement décorée, expose notamment le tombeau symbolique de Christophe Colomb et le plus gigantesque retable gothique du monde.
La cathédrale Notre-Dame du Siège
La cathédrale vue du musée Pintor Amalio
Sa nef vue de la Giralda
Sa façade sud
Sa façade est, avec à droite, la base de son clocher, la Giralda
La Giralda
A l’ouest, le portail principal, dit de la Asunción
Au sud, la porte de San Cristóbal
Au nord, dans la cour des orangers…
…la porte de la Concepción
A quelques encablures de la cathédrale se dresse l’assez modeste muraille de l’Alcazar, qu’une queue immense me dissuade de visiter.
Détails de l’enceinte de l’Alcazar
Je préfère filer vers le sud de la ville et un monument spectaculaire construit dans l’entre-deux-guerres, la place d’Espagne, en dépassant au passage le théâtre Lope de Vega.
L’entrée du théâtre
La place d’Espagne est un demi-ovale de 200 mètres de diamètre, presque intégralement ceinturé de canaux ; son bord arrondi est intégralement longé par un palais de brique et de marbre surplombant une immense galerie couverte. La plupart des éléments secondaires, ponts, rambardes, lampadaires, bancs, sont recouverts de céramique peinte. L’ensemble est quelque peu déroutant, mais l’architecture moderne est si souvent dénuée de grandeur que l’ouvrage auquel je fais face est sans doute l’un de ses fleurons.
La place d’Espagne
L’édifice central du palais
La tour de l’extrémité sud du palais, dominant un canal richement orné
Le pont nord menant à l’édifice central…
…et le pont sud
Détail des céramiques de ce pont
Chaque banc est dédié à une province historique espagnole, ici celle de Logroño (aujourd’hui de la Rioja)…
…et là celle de Tolède
C’est avec ce petit survol historique que j’achève mes pérégrinations solitaires en Espagne, dont le volet andalou aura été le dernier. L’année suivante sera axée sur d’autres massifs montagneux, ceux des îles Britanniques et de l’Europe de l’Est, tout aussi attirants !