La découverte de la forteresse de Montségur fut pour nous l’occasion d’une marche jouissive ; il n’aura pourtant pas été le seul château cathare visité durant notre trek, et certainement pas le plus beau.
Dès avant la boucle de Montségur, nous en avions calé une autre à l’improviste, à destination des ruines de Roquefixade, plus modestes, certes, mais ayant l’avantage d’être accessibles depuis un charmant village fortifié.
Le village de Roquefixade
L’ancienne bastide vue de loin…
…et de près ; à l’horizon, le pic de Saint-Barthélémy
La place du village
L’église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge
Une entrée de la bastide
Le village est surplombé par la Quière, une barre rocheuse abrupte de plusieurs kilomètres, au bout de laquelle gisent les ruines de l’ancien château. Nous les explorons avant d’arpenter la crête de bout en bout, sur un sentier bien réel et balisé, bien qu’il ne soit pas indiqué sur les cartes et obstrué de toiles d’insectes non identifiés.
Autour du château de Roquefixade
En rouge, la boucle effectuée (lien openrunner)
Les parois de la Quière
A leur extrémité occidentale, les murailles du château
Ses ruines vues de loin…
…et de près
Le sentier de crête serpentant vers le roc de la Lauzade
Le parcours est émaillé de pinacles rocheux…
…tel le roc de Louis, dépassé dans la descente
Du roc de la Lauzade, vue vers Foix
Le lendemain, nous visitons le château de Montségur et, quelques heures plus tard, celui de Puilaurens. Tout aussi perché et nettement mieux conservé, avec son donjon en état correct et sa vaste cour intérieure, il est fermé mais accessible, moyennant l’enjambement d’une petite barrière.
Le château de Puilaurens
La forteresse vue de loin
La voie défoncée qui monte au château
Ses murailles vues de l’extérieur…
…et de l’intérieur
Encore plus impressionnant est le château de Peyrepertuse, la plus célèbre et visitée des forteresses cathares. Nous comprenons pourquoi en découvrant son enceinte, dont les murailles prolongent naturellement de puissantes parois calcaires, s’étendent sur 300 mètres de longueur et enferment deux donjons très bien conservés, d’où la vue sur les vallées environnantes est vertigineuse.
Le château de Peyrepertuse
La falaise sur laquelle se dresse le donjon, vue du sud
Le Donjon-Vieux et une partie de la première enceinte
Au premier plan les restes de l’enceinte médiane, qui relie le Donjon-Vieux au Donjon San Jordi
Le Donjon San Jordi vu de l’extérieur…
…et de l’intérieur
Du haut du Donjon San Jordi, vue sur le Donjon-Vieux…
…sur le village de Rouffiac-des-Corbières…
…et sur celui de Duilhac ; au fond, on devine, planté sur un éperon rocheux, le château de Quéribus
Pris par le temps, nous n’avons pas le loisir de visiter la forteresse de Quéribus ; nous nous contenterons d’en admirer la silhouette à distance, tout comme, le lendemain, celles, moins épiques, des châteaux d’Aguilar et de Villerouge-Termenès.
Autres châteaux cathares
Quéribus
Aguilar
Villerouge-Termenès
On ne peut nier la puissante évocatrice des châteaux cathares. Ils n’auront pourtant été qu’une introduction au principal effort du road-trek : un circuit de 40 bons kilomètres au cœur du massif des Corbières, entre les gorges de Galamus et le Pech de Bugarach.