En dehors du Ben Nevis, notre passage en Ecosse n’a compté, faute de temps, qu’une demi-douzaine de balades succintes.
Ce n’est d’ailleurs pas à pied que nous avons vécu l’un des moments les plus mémorables, un road-trip entre Glasgow et l’île de Skye, à travers les montagnes de Glen Coe, que les bourrasques et averses continues ont rendu particulièrement hostiles.
Quelques clichés des cimes de Glen Coe
A hauteur du dernier lac précédant Skye, le loch Duich, nous nous écartons de l’unique route traversant la région et pénétrons dans la vallée annexe de Glenmore.
Le loch Duich vu des hauteurs
Notre objectif est le bothy de Suardalan, niché sur les flancs du Torr Beag, à l’écart du hameau de Moyle.
Balade vers le bothy de Suardalan
La vallée de Glenmore
Ses pâturages
Deux kilomètres dans la tourbe et nous approchons le bothy
Les vallées alentour
Près du Bothy…
…un arbrisseau bravant les intempéries
Notre seul feu du séjour
Le trajet retour, par le cours d’un ruisseau…
…parfois anarchique
Quelques kilomètres de voiture et nous dépassons le château d’Eilean Donan, immortalisé dans le premier et moins mauvais opus de la saga Highlander.
Nous croisons au retour de Skye un autre édifice rendu célèbre par un autre blockbuster, le viaduc de Glenfinnan, élément central du film Harry Potter.
Descendus du Ben Nevis, nous faisons un crochet par Fort Augustus.
La ville a été édifiée en amont du fameux Loch Ness, qui s’étire sur près de 40 kilomètres.
En avance sur nos plans, nous pouvons poursuivre le road-trip jusqu’à la ville d’Aberdeen, dans laquelle j’ai végété quinze ans plus tôt, et traverser ce faisant les montagnes des Cairngorms, où nous effectuons un aller-retour de 10 kilomètres à destination du sixième et dernier bothy du séjour, celui de Gelder Shiel.
Vers le bothy de Gelder Shiel
Paysage des Cairngorms
Le bothy se situe dans un plateau où nous repérons de nombreux cerfs
Il est particulièrement confortable
Bonne surprise matinale : le bothy a pris la neige…
…tout comme les landes alentour
Deux heures de route supplémentaires et nous visitons la vénérable cité universitaire d’Aberdeen.
Aberdeen
Le King’s College
L’Elphinstone Hall
Devant le bâtiment faisant face…
…un vieux portique…
…témoigne de l’ancienneté de l’institution
Dans une ruelle adjacente…
…mon ancien logement
Nous reste à visiter, sous la bruine, le centre historique de la capitale du pays.
Édimbourg
Derrière le clocher de l’église paroissiale de saint Cuthbert…
…juché sur une colline, en plein cœur de la ville…
…le château d’Édimbourg
Dans la continuation de la colline, d’autres monuments…
…parmi lesquels l’Assembly Hall
L’entrée du château…
…depuis laquelle on distingue la flèche sombre de saint Columba
A quelques encablures, la cathédrale saint Gilles
Un cimetière à l’écossaise
Après deux semaines dans des contrées mystiques, cette succession de monuments peinent à nous enchanter ; la faute à leur dégaine noirâtre, que renforce la grisaille d’un ciel menaçant. Mention spéciale toutefois à l’homogénéité des façades en pierre de la vieille-ville, qu’aucun bâtiment moderne ne vient rompre.
Quelques exemples des demeures concentrées sur la colline du château
Nous finissons la visite par un crochet vers la colline d’Holyrood, qui offre de son sommet, le Siège d’Arthur, le panorama le plus complet de la ville.
Arthur’s Seat
Un belvédère naturel…
…truffé d’ajoncs…
…et très érodé
Edimbourg vue du sommet
Comme d’habitude, sa conclusion urbaine n’est pas au niveau du reste du road-trek ; au moins a-t-elle le mérite de nous faire moins regretter le retour au quotidien.