Pressé d’attaquer la montagne, je n’accorde qu’une demi-journée, ce qui est trop peu, à l’immense ville de Budapest.
Le parcours (lien openrunner)
Des nombreux belvédères qu’offrent les collines et ponts de Buda, les plus appréciables sont ceux qui bordent la citadelle juchée au sommet du Gellért-hegy.
Vue d’ensemble de la ville
Des espaces verts du mont Gellért…
…on peut contempler, à droite du Danube, la ville de Pest…
…et à gauche, celle de Buda…
…dominée par le palais de Budavár
L’ouest de Buda vue du palais
Les rives de Budapest vues du pont Marguerite, avec le parlement hongrois au premier plan
Les trois autres ponts centraux : le pont des chaînes…
…le pont Elisabeth…
…et le pont de la Liberté
De ce dernier, vue sur le sud de Buda
Le monument le plus célèbre de Budapest est son parlement, que la nuit met particulièrement en valeur. On peut légitimement le considérer comme l’un des témoignages ultimes du génie architectural européen, avant une ère de pénombre de plus d’un siècle.
Le parlement hongrois
Vu de jour…
…et de nuit !
Si le parlement se situe à Pest, sur la rive gauche du Danube, c’est à Buda, sur la rive droite, que s’accumule la plupart des monuments de la ville, autour du palais de Budavár, ensemble hétéroclite d’édifices de toutes époques, reconstruit depuis les années 1960 après un bombardement soviétique destructeur.
Vers le palais de Budavár
Sous la colline du mont Gellért…
…l’église troglodyte de Saint Gérard
Le palais de Budavár vu des pentes du mont Gellért
L’entrée médiévale d’un palais…
…aux multiples enceintes
Sous la coupole moderne…
…les façades de la Galerie nationale
Deux des fontaines entourant l’édifice
Le palais se prolonge en une vieille-ville perchée au-dessus du Danube. On ne peut mieux l’aborder que par le Bastion des Pêcheurs, un gigantesque portail néo-classique que d’aucuns jugent criard mais qui m’aura enchanté, comme les monuments exubérants visités trois ans auparavant dans le parc de Sintra.
Le Bastion des Pêcheurs
L’escalier monumental
La promenade…
…centrée autour de la statue de Saint-Stéphane
Conformément aux désirs de l’architecte Frigyes Schulek, l’un des mérites du Bastion des Pêcheurs est la mise en valeur de la magnifique église Notre-Dame-de-l’Assomption, dont la silhouette gracieuse domine la promenade.
Quelques vues sur l’église
Dans la continuation de l’église, les restes du centre historique, assez quelconques si l’on excepte l’imposant bâtiment des Archives nationales
La vieille-ville de Buda
Les archives nationales
Une rue adjacente
Le clocher ancestral de l’église Marie-Madeleine, dont la nef a été détruite durant la Seconde Guerre mondiale
Au pied de la colline, l’église Sainte-Anne
Sur la rive gauche du Danube, en dehors du parlement, quelques édifices retiennent mon attention.
Du côté de Pest
La basilique Saint-Étienne
La place des Héros
Dans l’immense avenue Andrassy y menant, une statue dédiée à György Szondy, mythique guerrier tombé sous les coups des Ottomans
La façade des Thermes Gellért
Autres façades pittoresques
J’achève la marche à l’est de la ville, dans le parc de Városliget. Il abrite entre autres l’improbable château de Vadjahunyad, construit comme le parlement et le Bastion des Pêcheurs au tournant du XXème siècle, dans l’objectif de réunir en un édifice tous les styles architecturaux de l’histoire hongroise.
Le château de Vadjahunyad
Vue d’ensemble
L’entrée nord du château
L’entrée sud
Détail du corps central du château
La façade de l’église de Jak…
…et sa nef
Dans ce même parc de Városiglet m’attend le clou du spectacle, les Thermes Széchenyi, les bains les plus connus de Budapest, de Hongrie et même d’Europe, situés dans un édifice néo-renaissance datant comme les précédents du début du XXème. Rompu par une matinée de marche intensive sous la canicule, je m’y prélasse deux heures durant, dans une atmosphère joviale qui tranche avec celle des villes françaises.
Les Thermes Széchenyi
La façade et ses coupoles…
…toutes trois peintes
L’un des nombreux bassins intérieurs, dont la température s’échelonne de 20 à 40 degrés
Les incroyables bassins extérieurs
Depuis les thermes, cinq minutes suffisent pour rejoindre la gare routière où passe le bus à destination de la Slovaquie. Voilà une affaire rondement menée !