Avec leurs collines douces, couvertes de conifères et traversées par des pistes sans charme, les monts Gorce font pâle figure en comparaison de ceux que j’ai arpenté précédemment. J’y ai toutefois apprécié une solitude totale, quelques clairières paisibles et des panoramas exceptionnels sur les pics des Hautes Tatras.
Le parcours de 40 kilomètres, entre Nowy Targ et Szczawa (lien openrunner)
Les monts Gorce culminent au sommet du Turbacz, mon premier objectif, si peu proéminent, malgré une altitude de 1310 mètres, qu’il offre de moins belles vues que certaines clairières environnantes.
L’ascension du Turbacz
La tonte des moutons, près de Nowy Targ
Je quitte la vallée au niveau du village d’Ostrowsko…
…et attaque une pente douce…
…par des pistes que les sylviculteurs ne ménagent pas
Je traverse de jolies clairières…
…jalonnées de petits chalets…
…avec vue sur les Hautes Tatras
Les pinèdes entourant le sommet du Turbacz
Le refuge adjacent…
…dispose de tables de pique-nique ingénieuses
Du Turbacz, une arête à peine marquée file vers l’ouest sur une quinzaine de kilomètres. A mi-distance, je tombe par hasard sur un refuge non gardé avec vue imprenable sur les Hautes Tatras ; bien qu’il soit encore tôt, je ne résiste pas à l’envie de m’y arrêter, quitte à repartir à l’aube.
Un refuge de luxe
Une ligne de crête reposante et dégagée…
…avec aire de repos…
…et vue sur les Tatras
Le magnifique refuge en bois Metysówką
Derniers arpents en clairière…
…et je m’enfonce dans une forêt…
…d’où je ressors au niveau d’un refuge parfaitement disposé
Bien qu’on soit plein juillet, la nuit est très fraîche ; pas étonnant, les montagnes de la Petite Pologne subissant le climat le plus rude de tout le pays. Je me lève d’autant plus tôt et me rends au village de Szczawa par un chemin de crête qui me réserve quelques surprises.
Dernière matinée de marche
L’aube magnifie…
…une pinède anodine
De la tour d’observation de Gorc…
…vue panoramique sur les monts…
…dont une clairière…
…couverte de fleurs
Une descente en sous-bois…
…et je me présente au village de Szczawa, dont même l’église peine à me charmer
Un minibus arrive au village peu après moi ; il me déposera directement à Cracovie.