Après six premiers jours de marche intensifs, nous finissons la traversée de Madère à plus petit rythme, en bord de mer. Nous suerons moins mais en prendrons toujours plein la vue, entre les falaises de la côte nord et le chaos volcanique de la pointe Saint-Laurent.
En rouge, l’épilogue océanique du trek
La cuisse de mon frère et ma cheville crient repos ; aussi passons-nous le gros du septième jour dans un hôtel du village côtier de Porto da Cruz, que nous avons rallié via la levada do Furado, la onzième et dernière du parcours.
Vers Porto da Cruz
La levada do Furado
Les pentes du Pico Ruivo…
…plongent vers la mer…
…au niveau de la ville de Santana
Coincée entre l’énorme rocher de Penha de Aguia…
…des collines parsemées de cultures en terrasse…
…une vallée verdoyante…
…et l’océan…
…la station balnéaire de Porto da Cruz…
…et ses piscines naturelles
Un après-midi de repos n’aura pas suffi à panser nos plaies ; la splendeur des falaises que nous arpenterons le lendemain matin fera office d’antidouleur.
Les falaises du nord-est de Madère
Nous nous hissons sur la Vereda do Larano…
…un splendide sentier à flanc de falaise
Après un kilomètre à l’aveugle…
…les panoramas se succèdent sur des parois de 600 mètres !
De nombreux belvédères permettent d’en profiter
Le sentier gagne sans cesse en altitude…
…jusqu’au Boca do Risco, un mur incliné où il faut progresser attentivement
Vues rétrospectives au fil de notre progression
Passé le Boca do Risco, nous perdons par à coup de l’altitude jusqu’à rejoindre une grosse route, près de Caniçal. Y démarre la plus désagréable partie du trek, une transition asphaltée de cinq kilomètres vers la pointe Saint-Laurent, qui occupe l’horizon depuis des heures.
Vers la pointe Saint-Laurent
Nous ignorons une bifurcation vers Machico, objectif du lendemain…
…et continuons à flanc de falaise
La pointe Saint-Laurent se rapproche !
Un passage lunaire avant la route
Le port de plaisance faussement pittoresque de Quinta do Lorde
Deux heures de bitume et nous le quittons sans regret pour un sentier magnifique filant jusqu’à Ponta do Furado, extrémité orientale de Madère. Tout du long, des paysages volcaniques explosés qui tranchent par leur aridité avec le reste de l’île.
Fin de journée sur la pointe Saint-Laurent
Le sentier serpente entre les bosses…
…vers la pointe de Furado
Près de la pointe, un espace gratuit spécialement aménagé pour les campeurs…
…à quelques encablures d’un ponton propice aux plongeons dans une eau a 20 degrés en plein mois de mars !
Nous savourons tout autant la balade retour du lendemain.
Clichés divers des côtes découpés de la pointe Saint-Laurent, avec l’île de Madère en fond
De retour à Caniçal, nous nous accordons une nouvelle baignade avant l’effort final vers Machico, sur un chemin côtier toujours ravissant.
Final vers Machico
Le village de Caniçal…
…nous nous en éloignons progressivement…
…et filons entre les monts…
…direction Machico, pour une dernière baignade…
…avant une nuit dans l’aéroport Cristiano Ronaldo
Je termine l’esprit maussade une semaine de marche pourtant magnifique, ma cheville gonflée et la rumeur d’un confinement imminent en France annonçant des lendemains qui déchantent.