Dès mon arrivée sur le rebord méridional des bouches de Kotor, je plonge vers la côte et la ville homonyme, qu’il serait criminel de ne pas visiter.
Arrivé des hauteurs, j’ai d’abord affaire à la forteresse Saint-Jean, perchée sur un pic rocheux qui domine la cité de presque 300 mètres. Une improbable enceinte de 4 kilomètres inclut la forteresse et la ville dans un système défensif commun.
La forteresse Saint-Jean
Une descente boisée…
…puis plus herbeuse…
…et je me retrouve en surplomb de la baie de Kotor, sa vieille-ville et…
…une forteresse en ruine autrefois imprenable
Les lacets d’une vieille voie pavée me conduisent en douceur…
…en contrebas d’un rempart vu de l’extérieur…
…de l’intérieur…
Le rempart se dresse vers le bastion supérieur de la forteresse…
…avec un panorama continu sur la baie
De la montagne puis des remparts, les perspectives s’enchaînent sur la baie, la ville moderne et, moins visible, une vieille-ville qui a admirablement survécu aux assauts du temps.
Panoramas sur Kotor
Le golfe de Kotor
Sa ville neuve
Au fonds de la baie, protégée par l’église catholique de Notre-Dame-de-la-Santé…
…et plus prosaïquement, par une enceinte triangulaire…
…la vieille-ville, coincée entre les parois montagneuses et la mer
Deux édifices se détachent de la toiture, à l’ouest l’église orthodoxe Saint-Nicolas…
…et à l’est la cathédrale catholique Saint-Tryphon
Les murailles de Kotor sont tout aussi intactes que celle de Bar.
L’enceinte de la vieille-ville
Les maisons longeant le rempart occidental
…sa face septentrionale, aménagée en promenade.
A la pointe sud du triangle, l’entrée Gurdić
Du côté ouest, l’entrée principale
L’entrée nord, surmontant une puissante douve
Intra-muros, on découvre une petite Dubrovnik, marque de l’influence vénitienne aux deux villes, avec de larges rues axiales reliant les portes, un réseau labyrinthique de venelles secondaires, des toitures de tuiles et une domination sans partage de la vieille pierre calcaire, qui tapisse toutes les voies et les élégantes façades des édifices profanes et religieux.
Dans les rues de Kotor
L’église Saint-Nicolas
La cathédrale Saint-Tryphon
L’église Sainte-Marie
L’église Saint-Luc
La place des Bras, la plus vaste de la cité
D’autres places et ruelles
Aussi marquant qu’ait été le passage à Kotor, les deux jours suivants, dans les hauteurs des bouches, le surclasseront aisément.