Le Monténégro par la côte (septembre 2020) – 3/5 – la cité de Kotor

Dès mon arrivée sur le rebord méridional des bouches de Kotor, je plonge vers la côte et la ville homonyme, qu’il serait criminel de ne pas visiter.

Arrivé des hauteurs, j’ai d’abord affaire à la forteresse Saint-Jean, perchée sur un pic rocheux qui domine la cité de presque 300 mètres. Une improbable enceinte de 4 kilomètres inclut la forteresse et la ville dans un système défensif commun.

La forteresse Saint-Jean

Une descente boisée…

…puis plus herbeuse…

…et je me retrouve en surplomb de la baie de Kotor, sa vieille-ville et…

…une forteresse en ruine autrefois imprenable

Les lacets d’une vieille voie pavée me conduisent en douceur…

…en contrebas d’un rempart vu de l’extérieur…

…de l’intérieur…

Le rempart se dresse vers le bastion supérieur de la forteresse…

…avec un panorama continu sur la baie

De la montagne puis des remparts, les perspectives s’enchaînent sur la baie, la ville moderne et, moins visible, une vieille-ville qui a admirablement survécu aux assauts du temps.

Panoramas sur Kotor

Le golfe de Kotor

Sa ville neuve

Au fonds de la baie, protégée par l’église catholique de Notre-Dame-de-la-Santé…

…et plus prosaïquement, par une enceinte triangulaire…

…la vieille-ville, coincée entre les parois montagneuses et la mer

Deux édifices se détachent de la toiture, à l’ouest l’église orthodoxe Saint-Nicolas…

…et à l’est la cathédrale catholique Saint-Tryphon

Les murailles de Kotor sont tout aussi intactes que celle de Bar.

L’enceinte de la vieille-ville

Les maisons longeant le rempart occidental

…sa face septentrionale, aménagée en promenade.

A la pointe sud du triangle, l’entrée Gurdić

Du côté ouest, l’entrée principale

L’entrée nord, surmontant une puissante douve

Intra-muros, on découvre une petite Dubrovnik, marque de l’influence vénitienne aux deux villes, avec de larges rues axiales reliant les portes, un réseau labyrinthique de venelles secondaires, des toitures de tuiles et une domination sans partage de la vieille pierre calcaire, qui tapisse toutes les voies et les élégantes façades des édifices profanes et religieux.

Dans les rues de Kotor

L’église Saint-Nicolas

La cathédrale Saint-Tryphon

L’église Sainte-Marie

L’église Saint-Luc

La place des Bras, la plus vaste de la cité

D’autres places et ruelles

Aussi marquant qu’ait été le passage à Kotor, les deux jours suivants, dans les hauteurs des bouches, le surclasseront aisément.