Deuxième excursion dans le parc de la Vanoise (août 2015)

Deux ans après avoir été invité par mon ami Taleb à participer au voyage qu’il organise chaque année avec sa bande dans les Alpes (voir ici), j’y retourne une seconde fois pour la même durée, une petite semaine, et au même endroit, la station des Arcs 1800.

J’espérais marcher continuellement, notamment dans le parc voisin de la Vanoise, mais le groupe a d’autres objectifs, notamment celui de tester la via ferrata des Bettières, située dans une vallée proche. J’y participe bon gré mal gré deux matins de suite, consacrant le reste de la journée à revenir seul aux Arcs 1800 à pied, au terme d’une ascension vers la chapelle des Vernettes le premier jour, d’une longue boucle par le Plan de la Plagne et les pentes du Mont Pourri le second.

Deux randonnées entre les Bettières et les Arcs 1800

Une bergerie surplombant la combe du Trovet

La chapelle des Vernettes

En arrière-plan, l’Aiguille rousse

                             L’autel un peu chargé de la chapelle

Le sentier parcourant le plan de la Plagne

                                   Les cascades chutant depuis le glacier des Platières

Le sommet de Bellecôte

Autre marche secondaire du séjour, une balade tranquille dans les hauteurs ceinturant le col du Cormet de Roselend.

Autour du Cormet de Roselend

Le Cormet de Roselend

Tariq et Nicolas posant devant les cimes du Beaufortain

Le lac de Roselend

Le Rocher du Vent

Le seul véritable accomplissement du séjour est l’ascension de l’Aiguille de la Grande Sassière, s’élevant à 3747 mètres de haut. Fait assez exceptionnel pour un si haut sommet, il est parfois accessible à pied, sans équipement spécifique. C’est le cas lorsque nous nous y rendons, grâce à la terrible canicule qui sévit sur tout le pays.

J’appréhende un peu la grimpe, moins les 1500 mètres de dénivelé qu’elle cumule que le fait de n’avoir jamais dépassé les 3000 mètres d’altitude, au-delà desquels le manque d’oxygène peut altérer l’équilibre et la respiration. Aux alentours de cette barre, je ressens en effet de légers vertiges et une accélération de mes battements de cœur, mais rien d’inquiétant. C’est sans encombre que j’atteins le point culminant après quatre bonnes heures d’une grimpe dont la seconde partie longe un vaste glacier. Le secteur le plus difficile est le final, qui s’effectue sur des pentes à 30%, avec un revêtement de gravillons schisteux rendant les appuis très lâches. Il faut s’accrocher pour y garder un rythme correct.

L’ascension de l’Aiguille de la Grande Sassière

Le village ruiné du Saut, où démarre notre randonnée

Panorama à mi-pente sur la suite de l’ascension ; tout en haut à droite, le sommet de la Grande Sassière

Le lac du Chevril ; au fond à gauche, Tignes le Lac

Kevin, Taleb et Tariq durant la pause déjeuner

Le lac de la Sassière

Le dernier tiers de l’ascension, le long du glacier de la Sassière

                              Tariq s’apprêtant à gravir la ligne de crête finale

En attendant mes camarades, je peux savourer la vue panoramique exceptionnelle sur les Alpes occidentales. Un trailer interrompt bientôt ma solitude contemplative. Surgissant de la pente, il sprinte vers le poteau géodésique et stoppe son chronomètre. Par curiosité, je lui demande son temps : 1h20 ! Alors que je salue sa performance, il la relativise, affirmant que certains trailers de haut niveau font encore mieux.

Au sommet de la Grande Sassière

Vues du sommet

Tariq dans la section finale, sur du gravillon schisteux

Taleb et Kevin dans le même final ; sur cette photo, toute l’ascension est visible, depuis le départ du parking du Saut, en haut à gauche

Les autres membres du groupe arrivent un à un. Nous profitons ensemble des points de vue puis redescendons la montagne, en empruntant quelques temps un sentier alternatif passant sur le glacier.

La descente de la Grande Sassière

Le glacier de la Sassière, que nous allons bientôt arpenter

La première partie de la descente, le long du glacier

La partie sur le glacier

Bien que jubilatoire, cette ascension d’un jour ne suffit pas en elle-même à justifier un voyage coûteux en temps et en argent. J’aurais préféré une randonnée au long cours, de refuge en refuge, et préviens Taleb qu’il faudra un programme de marche plus chargé pour que je l’accompagne de nouveau dans son pèlerinage alpin annuel.

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