A partir de Saint-Laurent-sur Sèvre, le tracé perd en intérêt. Pour ne rien arranger, j’enchaîne les contrariétés.
Mon infortune commence dès la sortie du village. Tentant de prendre un raccourci en bord de Sèvre, je suis un sentier non indiqué sur les cartes qui m’emmène dans des fourrés ; je ne m’en extirpe qu’en pénétrant dans une zone d’habitation privée, d’où je me fais reconduire vers la route par des riverains peu compréhensifs. En fin de journée, après des kilomètres avalés majoritairement sur de l’asphalte, j’apprends dans le camping des Epesses que le Puy du Fou, objectif final de ma marche, est fermé depuis quelques jours.
De Saint-Laurent-sur-Sèvre aux Epesses
Le centre de Saint-Laurent-sur-Sèvre ; à droite, la basilique saint Louis-Marie de Grignion de Montfort, lieu de pélerinage important
Le calvaire du père de Montfort, à l’ouest du village
Le lieu-dit de Bodet
Le moulin Charbonneau
Le joli village de Mallièvre
Le lavoir de Mallièvre
Le fait que le Puy du Fou soit fermé rend caduque mon voyage retour, que je comptais lancer en faisant du stop à la sortie du parc d’attraction. Pris de court, je dégote sur internet un covoiturage pour Nantes partant le lendemain après-midi de la ville la plus proche, les Herbiers. J’élabore vite fait sur mon smartphone un tracé menant à cette ville au terme d’une boucle de vingt bons kilomètres passant par Saint-Michel-Mont-Mercure ; boucle assez quelconque qui a occasionné quelques désagréments supplémentaires dus à des erreurs d’orientation ,et plus encore à un final interminable de 12 bons kilomètres sur la route goudronnée.
La (trop longue) boucle vers les Herbiers
L’église Notre-Dame des Collines aux Epesses
L’un des moulins du lieu-dit les Justices
Le château d’Ardelay, dans la ville des Herbiers
L’église Saint-Sauveur jouxtant le château
Dans le centre-ville
Aux Herbiers, il me faut encore patienter une bonne heure avant d’embarquer pour Nantes, où m’attend une dernière marche imprévue.