Seconde traversée des Cyclades (mai 2016) – 9/9 – Santorin

En ayant ras le bol du final habituel de nos voyages en Grèce, à savoir rentrer en bateau à Athènes, passer une nuit dans cette ville pourrie avant de nous envoler pour l’enfer parisien, où il faut encore s’infliger un trajet en RER puis en train pour enfin arriver à Rennes, nous avons conçu un plan alternatif, et notre randonnée en fonction. Il s’agit de randonner d’île en île vers Naxos, puis d’embarquer pour celle toute proche de Santorin, d’où nous joindrons Rome en avion, afin de passer un jour à visiter cette ville pour nous inconnue avant de rentrer directement à Rennes par un vol low-cost de Vueling.

Ce plan machiavélique s’est révélé bien plus agréable que l’habituel. Il impliquait toutefois que nous passions une nuit à Santorin. Y arrivant une demi-journée plus tôt que prévu, nous avons le temps d’y randonner. Nous avons déjà expérimenté en 2014 les deux seules marches intéressantes, au nord et au centre de l’île (voir ici). Il nous reste à visiter le sud, entre Megalochori et Mesa Pigadia. Pas le meilleur moment du séjour, assurément. Durant la première partie de notre marche nous conduisant à Akrotiri, quelques chemins pavés de roches volcaniques et quelques églises sauvent un peu les meubles.

Vers Akrotiri

La rue principale de Megalochori

Maisons de Megalochori en roche volcanique

Un monopati pavé de la même roche

Une chapelle en campagne

Un passage sur la côte sud

L’arrivée à Akrotiri, sur une section très poussiéreuse

Passé Akrotiri la médiocrité du tracé est compensée par de belles vues sur la fameuse Caldera. Pour le reste, nous alternons entre le goudron et des chemins toujours aussi poussiéreux, serpentant entre les vignes. Arrivés à la plage de Mesa Pigadia, nous prenons notre dernier bain du séjour, avant de remonter dans les terres pour installer notre ultime bivouac sur le toit d’un monastère sans charme, à quelques dizaines de minutes de l’arrêt où un bus nous embarquera au petit matin pour l’horrible aéroport international à l’est de l’île.

L’aller-retour vers Mesa Pigadia

Vues sur la Caldera

Un exemple des désagréables sentiers poussiéreux de l’île

La plage de Mesa Pigadia, sur la côte sud

Ladite côte sud, prise en photo l’année suivante depuis le bateau arrivant d’Anafi

Notre dernier bivouac cycladique, certainement pas le plus marquant !

Un ami attendant avec nous le bus vers l’aéroport de Santorin

Ainsi se termine le dernier périple cycladique du duo que je forme avec Ivonig. Nous avons respecté nos deux objectifs : dormir trois semaines sans tente ni recours à l’hôtel et conclure nos aventures cycladiques, puisque nous avons l’impression d’avoir fait le tour de la question et de la région. Avant de retourner à notre train-train quotidien, une parenthèse enchantée nous attend cependant, avec une randonnée urbaine dans le centre-ville de Rome.

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