Voyage en Suisse romande (septembre 2017) – 2/9 – descente dans le val d’Hérens et visite de Sion

Ayant accompli l’essentiel du tracé vers Evolène le premier jour, je n’ai qu’une descente d’une douzaine de bornes dans le val d’Hérens au programme du second.

En gris, le modeste second jour de marche

Aussi puis-je m’accorder une grasse matinée dans l’abri du Prélet et attendre que le ciel se dégage pour le quitter. Les températures douces et le revêtement terreux de la trace rendent agréable une descente démarrée dans des pentes herbeuses et achevée en sous-bois. Aux nuages succède bien vite un ciel bleu qui laisse apparaître les hautes cimes enserrant le val d’Hérens, notamment les dents de Veisivi et de Perroc.

Plongée dans le val d’Hérens

Le début de la descente ; en face, les dents de Veisivi et Perroc

Un cycliste qui  grimpe depuis 1500 mètres en portant son vélo

Ça et là, des rocs surgissent entre les herbes

Au fond du val, on devine les pentes de la dent Blanche, un des 4000 de la couronne impériale

Le val d’Hérens ; en bas à gauche, le village de la Forclaz

Un chalet typique…

…dont la toiture est composée de larges ardoises

Les dents de Veisivi et Perroc

Une cascade des rocs de Villa

Evolène est doté d’un camping presque vide en cette fin de saison. Après une journée de voyage et deux de marche, j’y savoure une toilette salvatrice et une longue nuit de sommeil.

Le bivouac d’Evolène

L’arrivée au village

Un chalet du village

Un lampadaire de la place centrale témoignant de la densité du réseau des sentiers valaisans

Le campement

Le lendemain, un bus matinal me dépose à Sion. Je mets à profit les deux heures précédant l’arrivée de Sacha pour en visiter la vieille ville.

Le bourg médiéval de Sion

Les maisons tassées du centre historique

Deux belles arches

Au second plan, la tour de Majorie ; au fond, le sommet du Haut de Cry

La ville est dominée par deux collines sur lesquelles sont juchées ses deux principaux monuments. Au sommet de la plus élevée trônent les ruines imposantes du château de Tourbillon. Malgré l’incendie qui a ravagé le château à la fin du XVIIIème siècle, ses murailles sont en bon état. Depuis le belvédère les bordant, on peut contempler les pentes couvertes de vignes de la haute vallée du Rhône.

Le château de Tourbillon

Le château vu depuis la ville

A gauche, son enceinte extérieure

L’entrée du château

Vue sur la vallée depuis le château

Plus impressionnante encore est la basilique Notre-Dame de Valère, un édifice fortifié parfaitement conservé couronnant l’autre colline. Ses bâtiments en pierre ceinturés de murailles forment un ensemble compact dont s’est échappée une charmante petite chapelle. Je contemple la basilique sous tous ses angles depuis la colline du Tourbillon puis m’en vais la visiter. Dans sa nef, outre des panneaux peints médiévaux, je découvre le plus vieil orgue jouable du monde : il remonte au XVème siècle !

La basilique Notre-Dame de Valère

Vues sur la basilique et la chapelle de Tous-les-Saints durant la descente du Tourbillon

La muraille de la basilique

La basilique vue d’une clairière où je fais sécher la tente

La montée vers la basilique

L’orgue ancestral

Panneaux peints de la nef

Vers midi, Sacha vient à ma rencontre en contrebas de la basilique. Après un rapide déjeuner, il nous conduit sur les rives du lac Tseuzier, que nous atteignons galvanisés par les mélodies épiques de Windir. Y démarre la séquence principale de mon trek, huit jours d’une marche continue dans les Alpes bernoises, dont les quatre premiers seront consacrés au tour du Wildhorn.

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