Ayant accompli l’essentiel du tracé vers Evolène le premier jour, je n’ai qu’une descente d’une douzaine de bornes dans le val d’Hérens au programme du second.
En gris, le modeste second jour de marche
Aussi puis-je m’accorder une grasse matinée dans l’abri du Prélet et attendre que le ciel se dégage pour le quitter. Les températures douces et le revêtement terreux de la trace rendent agréable une descente démarrée dans des pentes herbeuses et achevée en sous-bois. Aux nuages succède bien vite un ciel bleu qui laisse apparaître les hautes cimes enserrant le val d’Hérens, notamment les dents de Veisivi et de Perroc.
Plongée dans le val d’Hérens
Le début de la descente ; en face, les dents de Veisivi et Perroc
Un cycliste qui grimpe depuis 1500 mètres en portant son vélo
Ça et là, des rocs surgissent entre les herbes
Au fond du val, on devine les pentes de la dent Blanche, un des 4000 de la couronne impériale
Le val d’Hérens ; en bas à gauche, le village de la Forclaz
Un chalet typique…
…dont la toiture est composée de larges ardoises
Les dents de Veisivi et Perroc
Une cascade des rocs de Villa
Evolène est doté d’un camping presque vide en cette fin de saison. Après une journée de voyage et deux de marche, j’y savoure une toilette salvatrice et une longue nuit de sommeil.
Le bivouac d’Evolène
L’arrivée au village
Un chalet du village
Un lampadaire de la place centrale témoignant de la densité du réseau des sentiers valaisans
Le campement
Le lendemain, un bus matinal me dépose à Sion. Je mets à profit les deux heures précédant l’arrivée de Sacha pour en visiter la vieille ville.
Le bourg médiéval de Sion
Les maisons tassées du centre historique
Deux belles arches
Au second plan, la tour de Majorie ; au fond, le sommet du Haut de Cry
La ville est dominée par deux collines sur lesquelles sont juchées ses deux principaux monuments. Au sommet de la plus élevée trônent les ruines imposantes du château de Tourbillon. Malgré l’incendie qui a ravagé le château à la fin du XVIIIème siècle, ses murailles sont en bon état. Depuis le belvédère les bordant, on peut contempler les pentes couvertes de vignes de la haute vallée du Rhône.
Le château de Tourbillon
Le château vu depuis la ville
A gauche, son enceinte extérieure
L’entrée du château
Vue sur la vallée depuis le château
Plus impressionnante encore est la basilique Notre-Dame de Valère, un édifice fortifié parfaitement conservé couronnant l’autre colline. Ses bâtiments en pierre ceinturés de murailles forment un ensemble compact dont s’est échappée une charmante petite chapelle. Je contemple la basilique sous tous ses angles depuis la colline du Tourbillon puis m’en vais la visiter. Dans sa nef, outre des panneaux peints médiévaux, je découvre le plus vieil orgue jouable du monde : il remonte au XVème siècle !
La basilique Notre-Dame de Valère
Vues sur la basilique et la chapelle de Tous-les-Saints durant la descente du Tourbillon
La muraille de la basilique
La basilique vue d’une clairière où je fais sécher la tente
La montée vers la basilique
L’orgue ancestral
Panneaux peints de la nef
Vers midi, Sacha vient à ma rencontre en contrebas de la basilique. Après un rapide déjeuner, il nous conduit sur les rives du lac Tseuzier, que nous atteignons galvanisés par les mélodies épiques de Windir. Y démarre la séquence principale de mon trek, huit jours d’une marche continue dans les Alpes bernoises, dont les quatre premiers seront consacrés au tour du Wildhorn.