Road-trek autour de la Dordogne (mars 2018) – 2/3 – Rocamadour et ses gorges

Bien qu’Ivonig et moi ayons depuis des années Rocamadour dans le viseur, nous ne nous y rendons pas directement; nous préférons nous arrêter au proche village de l’Hospitalet, d’où nous démarrons une marche qui ne nous dévoilera la fameuse cité qu’au terme d’une boucle de 20 petits kilomètres dans les gorges de l’Alzou.

Ladite boucle (lien openrunner)

Une petite heure de balade champêtre et nous plongeons dans le canyon au niveau du moulin de Tournefeuille. Une descente tranquille nous dépose sur les berges de l’Alzou, une rivière enserrée de parois rocheuses semblables à celles de la Dordogne.

L’entrée dans les gorges de l’Alzou

Le chemin quittant l’Hospitalet

Les gorges se dévoilent

Le sentier plonge entre les falaises…

…jusqu’à l’Alzou

Plutôt que d’obliquer immédiatement vers Rocamadour, nous remontons l’Alzou jusqu’au moulin du Saut, une imposante structure en ruine édifiée autrefois dans un rétrécissement de la gorge afin d’exploiter la cascade qui s’y fraie un passage.

Le moulin du Saut

Le sentier à flanc de falaise qui nous conduit au moulin

Une cascade secondaire

La cascade principale

Le moulin astucieusement aménagé sur son flanc…

…dont les ruines restent évocatrices

Peu après avoir dépassé ce site pittoresque, nous traversons l’Alzou et repiquons par le flanc opposé du canyon vers Rocamadour, situé huit kilomètres en aval. Pour un temps, le chemin s’élève en surplomb des falaises, puis fond vers la rivière, par un itinéraire jalonné de moulins en ruine.

Vers Rocamadour

Le vieux pont par lequel nous franchissons l’Alzou

Un sentier vaguement pavé nous hisse alors…

en surplomb des gorges

Au creux des gorges, on repère la cascade surgissant du moulin du Saut

Le sentier qui suit…

…dépasse d’autres moulins en ruine, ici celui de la Mouline

A l’approche de Rocamadour, il faut traverser l’Alzou sur une poutre pour le moins glissante

Au terme de trois heures d’effort, dans un virage de la gorge, notre récompense surgit soudain : la cité de Rocamadour, bijou de l’architecture médiévale bâti à flanc de falaise ! Histoire de pouvoir pleinement contempler la cité, nous opérons un détour par le pigeonnier de Laguille, une tour située sur la paroi opposée du canyon ; un supplément que nous recommandons, tant est photogénique le point de vue dont on y jouit sur le mythique lieu de pèlerinage.

La découverte de Rocamadour

L’instant où surgit la cité

Elle est structurée autour du Sanctuaire

Sur la paroi opposée, le pigeonnier de Laguille

Une vue à l’approche du pigeonnier

Depuis le pigeonnier, un tryptique…

…et une vue panoramique

Une pause méritée et nous pénétrons dans la cité par la porte du fond du Coustalou, après avoir traversé l’Alzou au niveau du moulin de Roquefraiche, et remontons la rue centrale jusqu’aux tavernes bordant la porte du Figuier, où nous concluons d’un déjeuner copieux une mémorable matinée de marche.

La cité médiévale de Rocamadour

Le moulin de Roquefraiche

La porte du fond du Coustalou

La rue principale, qu’on aurait préféré intégralement pavée…

…nous conduit au-delà de la porte Salmon, visible au fond…

…jusqu’à la porte du Figuier…

…d’où elle poursuit sa route vers l’Hospitalet

La panse satisfaite, nous nous dirigeons vers le Sanctuaire, un ensemble d’édifices religieux massés en milieu de falaise autour d’une esplanade, sous la protection du palais des Évêques de Tulle. Nous y flânons de chapelle en chapelle, dont la plus fascinante, consacrée à Notre-Dame, arbore la fameuse statue de la Vierge noire et la mythique épée Durandal. 

Le Sanctuaire de Rocamadour

Le Sanctuaire vu de la ville-basse

Le chemin de ronde y menant

Panorama de la basilique et des diverses chapelles entourant l’esplanade du Sanctuaire

La chapelle Saint-Michel

A sa droite, la chapelle Notre-Dame, recelant la célèbre statue de la Vierge noire; entre les deux, l’épée Durandal est plantée dans la falaise

Le palais des Evêques, vu de l’extérieur

Depuis le Sanctuaire, le plus célèbre chemin de croix de France nous permet, en quatorze lacets, d’accéder au Château, d’où un tracé en balcon jalonné de belvédères nous ramène tranquillement à l’Hospitalet.

Sur le chemin du retour

Le château vu du belvédère de la croix de Jérusalem

Rocamadour vu d’un belvédère intermédiaire…

…et d’un troisième, proche de l’Hospitalet

La chapelle Saint-Jean-Baptiste, à l’Hospitalet

Tout impressionnant qu’il ait été, ce festival architectural sera dépassé par celui auquel nous assisterons le lendemain, lors d’une marche plus consistante dans le Périgord noir.