Dans le sens sud-nord, les trente premiers kilomètres de la Laugavegur, dans des plaines dépouillées de sable volcanique, sont les moins captivants du trek, mais aussi les plus faciles, si faciles que je les aurai avalés en une demi-journée.
En rouge, mon rush dans la Laugavegur grise
La journée commence dans une vallée qui laisse encore s’exprimer la végétation.
La haute valllée de la Markarfljót
Cernée, au sud-ouest, par le glacier de l’Eyjafjallajökull…
…au sud-est par celui de Mýrdalsjökull
…et au nord par celui du Tindfjallajökull…
…la vallée de la Markarfljót
Quelques vues sur la vallée, avec en arrière plan le Tindfjallajökull…
…ou l’Eyjafjallajökull
Au-delà d’une paroi basaltique hostile…
…la végétation disparaît complètement
Alors que le paysage devient entièrement minéral, les rives de la Markarfljót se creusent et forment un canyon profond, la Markarfljótsgljúfur.
Quelques témoignages de la Markarfljótsgljúfur
Au sortir des gorges de la Markarfljót, on rejoint le camping d’Elstrur, placé au sud d’une immense plaine de sable, le Mælifellsandur, qui s’étend jusqu’à la ferme de Hvangill, distante d’une douzaine de kilomètres complètement plats.
Le Mælifellsandur
Au milieu de nulle part…
…le camping d’Elstrur
Je laisse en arrière le glacier du Tindfjallajökull…
…et oscille entre les pyramides volcaniques…
…dans une plaine immense…
…dont la continuité est uniquement rompue par quelques cours d’eau
L’herbe ne fait son retour…
…qu’au niveau du hameau de Hvangill
A quelques encablures de Hvangill repose l’Álftavatn, le lac des Cygnes, d’où l’on aperçoit le sommet de l’Háskerðingur, premier de ces massifs multicolores du Torfajökull qui rendent la Laugavegur si populaire.
La région de l’Álftavatn
Face lac des Cygnes…
…une crête partiellement enneigée…
…se dresse vers…
…la cime rosacée de l’Háskerðingur
Vues sur l’Álftavatn et les massifs environnants du pied de l’Háskerðingur…
…et de ses hauteurs
Les promesses colorées l’Háskerðingur me font oublier les 30 kilomètres qui pèsent dans mes jambes ; c’est au pas de course que j’attaque ses pentes.