[vingt-quatrième trek de l’Europe en 25 treks]
L’archipel croate regroupe 700 îles, dont une cinquantaine habitées et une dizaine propices à la randonnée. Pour conclure mon tour d’Europe, je prévoyais d’en parcourir six ou sept, avant un crochet en France pour saluer les parents puis une pause hivernale dans la maison familiale des Cyclades. Le rebond automnal soudain de l’hystérie sanitaire sabordera ce plan. Contraint de me replier en urgence en Grèce sans passer par la case France, j’aurais inscrit seulement quatre îles à mon tableau de chasse: Rab et Krk, visitées au sortir du Velebit, et dix jours auparavant, avant le passage dans le parc Biokovo, Pelješac et Korčula.
Korčula, première île visitée, l’aura été bien plus modestement que les trois suivantes, puisque je me serai cantonné à une balade dans et autour de la cité fortifiée qui lui a donné son nom.
C’est des montagnes de l’île voisine, Pelješac, que j’aurai pu apprécier Korčula dans son ensemble.
L’île et la ville de Korčula vues d’est en ouest
Le principal attrait de Korčula est sa vieille ville, tassée sur une petite presqu’île et ceinte de murailles en remarquable état.
Panoramas sur la cité fortifiée
Pour le reste, on a affaire à une station balnéaire ayant échappé aux délires immobiliers habituels des promoteurs méditerranéens.
La cité elle-même, aux ruelles étroites faisant la part belle à la vieille pierre, est un condensé de charme croate.
La vieille ville de Korčula
L’enceinte, parfois incrustée de galeries…
…compte encore quelques tours médiévales
L’entrée ouest
L’entrée sud, la principale…
…donne sur une placette…
…où se dissimule l’église Saint-Michel
Plus avant, la place centrale de la cité, centrée autour de la cathédrale Saint-Marc
La cité fait face à la presqu’île de Pelješac, dont les montagnes vont me proposer un challenge autrement plus corsé.