Cinquième voyage cycladique (juin 2014) – 1/6 – Amorgos

Ce cinquième périple dans les Cyclades est avant tout le premier où nous laissons de côté les guides de Dieter Graf au profit des indications textuelles de Raymond Verdoolaege ; un choix payant sur toute la ligne ! Notre ami Sacha, ayant apprécié sa première expérience dans les Cyclades (voir ici), se joint à notre fratrie pour l’ensemble du séjour. Notre but premier consiste en l’exploration de deux nouvelles îles majeures, Tinos et Andros ; au préalable, nous partons pour Amorgos, destination fétiche que nous souhaitons présenter à Sacha.

A l’exception du remplacement de la tente par des nuits à l’hôtel, nous reprenons une version assez proche du parcours de trois jours emprunté en 2011 (voir ici). Il ne subit que deux modifications notables. La première est un raccourci, puisque nous avons décidé de joindre directement la Chora depuis le port de départ de Katapola, plutôt que de faire une boucle par le sud de l’île. Le second changement est une extension de l’étape finale, afin de transformer l’ascension aller-retour du Chorafakia en une boucle plus ambitieuse incluant, à partir du sommet, un long passage hors-sentier sur la crête du massif.

Le soleil est à son zénith quand nous débarquons à Katapola ; nous attendons qu’il calme ses ardeurs en ingérant quelques pitas dans une taverne du port et ne nous dirigeons qu’en fin d’après-midi vers la Chora.

La montée vers la Chora

Une taverne où l’on sait préparer des pitas

Une belle section du monopati grimpant vers la Chora

Sacha et moi contemplant la vue sur Katapola

La Chora apparaît au loin ; au premier plan, on peut admirer les vêtements D4 (pantalon, t-shirt et casquette) que j’ai adopté depuis deux bonnes années

La Chora d’Amorgos est un village cycladique typique, agrémenté de plusieurs moulins et axé autour d’un piton rocheux où des chapelles se nichent entre quelques fortifications en ruines. 

La Chora d’Amorgos

Vue sur le village et ses moulins

Une place du village

Une chapelle encastrée dans le piton rocheux dominant le village

Un papi pensif

Afin d’éviter la canicule de juin, dont nous avions grandement souffert trois ans plus tôt au même endroit, nous partons dès l’aube et traversons, pour la troisième fois, l’épine dorsale de cette île allongée. Ma journée est une balade de santé ; je mesure mes progrès physiques, sur un tracé qui m’avait tant fait souffrir cinq ans plus tôt (voir ici) et qui, revers de la médaille, perd un peu de sa dimension mythique. Nous arrivons très tôt à Egiali et pouvons savourer une longue baignade.

La traversée d’Amorgos

Sacha et moi devant le monastère de Chozoviotissa

Les deux compères sur le parvis du monastère

Ivonig devant l’entrée du monastère

Au niveau de ce plateau fleuri, la traversée commence vraiment

Vue sur la suite du parcours depuis les ruines du Xenodochio

La chapelle d’Asfodilitis

Le fameux sentier introuvable de 2009

L’arrivée à la chapelle d’Agios Mamas

Les cultures en terrasses d’Ano Potamos

Sacha et moi recomptant nos grilles de yam’s dans notre chambre d’un soir

Le lendemain, nous partons aussi tôt que la veille, pour la journée la plus ardue du trek. Il s’agit d’abord de gravir le Chorafakia, sur des chemins bien connus, ce qui ne nous empêchera pas de nous égarer longuement au-delà de Langada. Passée la chapelle de Stavros, nous allons cette fois jusqu’au sommet, atteint par un sentier presque effacé.

L’ascension du Chorafakia

Le monopati, peu avant notre divagation

Nous voilà complètement paumés…

Dans une nature toujours verdoyante

Le monastère d’Agios Theologos

Des chèvres se terrant dans les recoins du sentier pierreux qui mène à la chapelle de Stavros

Moi au moment où les sentier longe d’abruptes falaises dominant la mer de 600 mètres

Sacha et Ivonig sur les pentes finales du Chorafakia

Les deux larrons étalant leur classe au sommet de la montagne

Plutôt que de revenir sur nos pas, nous continuons hors-sentier sur la ligne de crête s’étendant, de piton en piton, du sommet à un plateau où sont juchées les ruines de quelques moulins, plateau d’où un sentier balisé redescend vers Langada. Nous remercions encore Raymond Verdoolaege, qui décrit dans un texte pointilleux consultable sur cycladen.be la façon dont il faut s’y prendre pour mener à bien cette entreprise. Le panorama sur Amorgos depuis les crêtes est un des plus admirables des Cyclades, et une belle façon de conclure notre série d’expéditions sur l’île.

Le retour à Egiali par le chemin des crêtes

Vue sur la baie d’Egiali ; au centre, le village Langada ; à droite, celui de Tholaria ; au large, on distingue vaguement les petites Cyclades

Vue sur l’épine dorsale de l’île, que nous avons longé la veille

Le site des moulins

La descente vers Langada

La boucle entreprise a été éreintante, et dans les derniers lacets de la descente vers Egiali, nos jambes commencent à fatiguer ; il est temps de rentrer à Paros, ou nous attendent deux jours de farniente avant la découverte d’une autre île incontournable des Cyclades : Tinos.

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