Troisième (et dernière!) excursion dans le parc de la Vanoise (août 2016)

Durant l’été 2016, j’accepte d’accompagner une troisième fois mon ami Taleb pour sa virée annuelle d’une semaine dans les Alpes, après l’avoir déjà suivi en 2013 (voir ici) et en 2014 (voir ici).

La randonnée ne semblant plus être la passion première de son groupe d’amis, nous n’avons, au bout de trois jours, marché qu’une petite après-midi, sur le site des cascades du Rutor, situé près de la Thuile, en Italie. Mes compères ne grimpent que jusqu’à la première des trois cascades ; je fais un aller-retour express vers la seconde.

Les cascades du Rutor

Un pont peu après la première cascade

Le sentier qui mène à la seconde

La seconde cascade du Rutor

Vue plongeante depuis le bord de la cascade

Les trois jours restants, je ne tiens pas à rester inactif. Faute de mieux, j’embarque le trio restant dans le tour du Mont Pourri, le trek le plus accessible depuis les Arcs 1800, l’horrible station de ski où nous logeons. L’ayant déjà fait plusieurs fois et nourrissant d’autres préoccupations, Taleb et Kevin ne m’accompagneront qu’un jour et demi, des Arcs 2000 à Tignes le Lac.

C’est dans le brouillard que nous démarrons notre marche. Il ne se lève qu’au moment où nous traversons les Hauts de Villaroger. Depuis ce promontoire, nous profitons de jolis panoramas sur la vallée de la Tarentaise.

Les Hauts de Villaroger

Le début du sentier

Les Hauts de Villaroger, d’où nous surplombons la vallée de la Tarentaise

En contrebas, le hameau de Cousset

Une maison du hameau

Vue vers le nord et le village de Bon Conseil

Vue vers le sud-est et l’Aiguille de la Grande Sassière, que nous avons gravi en 2014

Passé le refuge de la Turia, nous plongeons vers la Gurraz. De ce hameau, une piste grimpe vers le refuge de la Martin, un hébergement charmant où, seuls randonneurs présents, nous avons dîné avec le couple de gardiens, les chaleureux Baptiste et Julie, et quelques amis venus leur rendre visite. Le repas, cuisiné maison avec des produits du coin, est un très bon souvenir. Avant de nous attabler, nous faisons un aller-retour vers le glacier qui finit sa course quelques centaines de mètres au-dessus du refuge, et s’étend jusqu’au Dôme de la Sache. Taleb et moi sommes seuls à persévérer jusqu’au pied du glacier, à 2500 mètres de haut.

Autour du refuge de la Martin

L’ascension vers le refuge

Taleb pose dans la montée

La cascade des Balmettes s’écoulant depuis les glaciers de Savinaz et de la Martin

L’intérieur du refuge

Je prends Taleb en photo dans le raidillon final nous menant au glacier

Les glaciers de la Martin et de Savinaz (du moins ce qu’il en reste au mois d’août)

Vue sur le lac du Chevril depuis le bord du glacier

Le lendemain, j’abandonne Taleb et Kevin au-dessus de Tignes le Lac et bifurque vers le col de la Sachette, à 2700 mètres de haut, que j’atteins au terme d’une grimpe régulière.

Vers le col de la Sachette

Le sentier menant à Tignes le Lac

Tignes le Lac est en vue

Vue en arrière sur le chemin parcouru

J’oblique seul vers le sud-ouest…

…et approche du col de la Sachette

La suite du parcours vue du col

Un coup d’œil sur la grimpe effectuée

Au col, je devrais me diriger vers le nord-ouest, en direction du refuge du Mont Pourri, où j’ai réservé une couche. Ayant de l’avance, je fais un détour par le refuge Entre le Lac, situé au bord du lac de la Plagne, au fond d’une ample vallée ou pullulent les marmottes. Malgré ce rajout, j’arrive bien avant le repas du soir au refuge du Mont Pourri ; en attendant de pouvoir me restaurer, je lis la biographie de Patrick Bérhault, un grimpeur légendaire dont la randonnée entre la Slovénie et Nice, incluant l’escalade des quarante sommets alpins les plus mythiques, est un des treks les plus incroyables dont j’ai eu vent.

Autour du refuge Entre le Lac

Le lac de la Plagne vu depuis le plan de la Sache

Le sentier qui mène au refuge Entre le Lac

Une des dizaines de marmottes qui me tournent autour

Le Mont Blanc du Peisey qui domine le lac ; en bas à gauche, le refuge Entre le Lac

Plutôt que d’achever ma marche aux Arcs 2000, je choisis de rentrer à pied jusqu’aux Arcs 1800. Une idée pas glorieuse, le chemin joignant les deux stations manquant de charme, mais qui me permettra réduire au minimum le temps de végétation dans la station avant de rentrer à Rennes.

Le final du tour du Mont Pourri

Le refuge du Mont Pourri photographié au petit matin

Vue sur le Mont Blanc depuis la crête de l’Homme

Le glacier du Varet s’écoulant depuis l’Aiguille Rouge

Les Arcs 2000

Les Deux Têtes, pitons rocheux surplombant les Arcs 1600

Malgré une semaine somme toute sympathique, j’annonce à Taleb que ce séjour dans la Vanoise à ses côtés n’aura pas de suite. Si je compte bien revenir dans les Alpes, ce n’est plus pour y languir dans une station de ski sans âme, mais bien pour en traverser de longs segments en semi-autonomie, comme je le ferai un an plus tard en Suisse romande (voir ici).

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