La France disposant d’un patrimoine que seule l’Italie égale, la plupart de ses grandes villes, à l’exception de celles qui ont été rasées par les Américains, disposent de quelque trésor architectural. Trop souvent cependant, ce trésor est noyé dans le béton. Ce qui classe à part la cité d’Aix-en-Provence, c’est le fait que son centre historique ait été conservé dans son intégralité.
On n’a pas affaire à des débris épars du passé disséminés aux quatre coins d’une métropole moderne, ni à un bloc cohérent mais minuscule de rues médiévales muséifiées cernées par des tours de béton, mais à une cité multiséculaire s’étendant sur un bon kilomètre carré, bâtie dans un style architectural homogène respectant des codes de couleurs précis, façades dorées et volets bleu-gris pâles. Si aucun édifice n’est transcendant, aucun ne détonne dans cet ensemble d’une grande constance. Aussi est-ce avec grand plaisir que notre duo a vadrouillé pendant deux heures dans les rues de la ville avant de s’envoler pour Rennes.
Le centre historique d’Aix-en-Provence
Quelques rues du centre-ville
L’église du Saint-Esprit
L’hôtel de ville
La cathédrale Saint-Sauveur
Son baptistère
La coupole du baptistère
Son cloître
Notre baroud dans le parc naturel du Verdon creuse notre appétit pour les montagnes françaises; nos périples de l’année suivante, dans le Massif central, les Bauges ou les Baronnies provençales, devraient quelque peu le rassasier. Quant aux semaines à venir, je vais les consacrer à un autre pays alpin: la Suisse.